5 choses à savoir sur Amazon
Chaque mercredi, Yahoo vous invite à mieux connaître une entreprise. Petits secrets, anecdotes, histoires insolites, ne manquez pas l’occasion d’épater vos amis. Pour ce 45e volet, focus sur le leader mondial de la vente en ligne : Amazon.
1 - Le site aurait dû s’appeler autrement
Qu’on en commun Apple, YouTube, Microsoft et Amazon ? Toutes ces entreprises sont nées dans un garage. En 1994, Jeff Bezos, alors ingénieur informatique, quitte son travail d’analyste financier à Wall Street. Son but est limpide : développer "la plus grande librairie du monde" sur internet.
Au départ, Bezos souhaitait appeler son entreprise "Cadabra" pour "Abracadabra" qui traduisait bien, selon lui, l’aspect "magique" du site permettant de commander n’importe quel livre en quelques clics. Après réflexion, il juge l’appellation trop proche de "cadaver" (cadavre en anglais) et abandonne l’idée. En feuilletant le dictionnaire, il tombe sur le mot "Amazon", le plus long fleuve du monde. Bingo ! Le site Amazon.com est officiellement lancé le 16 juillet 1995.
2 - C’est l’un des plus gros employeurs au monde
Amazon ne connaît pas la crise, surtout pas en période de pandémie. Grand gagnant de la crise du coronavirus, l’ogre du e-commerce a vu son chiffre d’affaires exploser de 88 milliards d’euros sur l’exercice 2020 par rapport à 2019.
Portée par le boom de la vente à distance, la firme de Seattle a embauché à tour de bras en 2020. Avec près de 430 000 embauches entre janvier et octobre, Amazon emploie aujourd'hui 1,2 million de salariés, dont 10 000 en France. Ces chiffres spectaculaires font d’Amazon le troisième employeur de la planète derrière Walmart (2,2 millions de salariés) et le pétrolier chinois China National Petroleum (1,34 million) rapporte BFM Business. En gardant ce rythme fou dans les prochaines années, l’entreprise pourrait même bientôt devenir le numéro un mondial en terme d’effectifs dans le monde.
3 - Amazon peut remercier Harry Potter
Pour arriver à de tels chiffres, Amazon a dû très vite se faire connaître. Son premier coup de maître arrive en 2000, cinq ans après ses débuts. À cette époque, le raz-de-marée Harry Potter envahit la planète entière. La jeune entreprise flaire le bon coup et propose de livrer le tome 4 ("Harry Potter et la Coupe de feu") le jour de sa sortie avec une réduction de 40%.
Si Amazon perd de l’argent sur chacun des 225 000 exemplaires vendus, ce n’est rien à côté de la visibilité acquise ce jour-là. Le nom d’Amazon, encore peu connu du grand public, est "cité dans 700 articles de presse qui parlent du nouvel Harry Potter", rappelle BFM.
4 - Jeff Bezos, un patron tyrannique… sur le départ
"Je suis désolé mais ai-je pris mes pilules contre la stupidité aujourd’hui ?", "Êtes-vous paresseux ou juste incompétent ?" : le fondateur d’Amazon n’est pas franchement réputé pour sa diplomatie envers ses employés. Et ces derniers lui rendent bien. En août 2020, une centaine d’employés avaient installé une guillotine devant la maison de Jeff Bezos pour réclamer une revalorisation salariale. Les grèves y sont aussi fréquentes pour dénoncer les conditions de travail chez le géant du commerce en ligne.
À compter du 5 juillet, Andy Jassy prendra la main sur ces dossiers puisqu’il remplacera son mentor cet été en tant que PDG d’Amazon. "Andy est bien connu au sein de la société et est chez Amazon depuis presque aussi longtemps que moi. Il sera un excellent leader, et il a toute ma confiance", expliquait Jeff Bezos en début d’année pour justifier sa décision. Ne vous attendez pas à une révolution : ce fidèle de Bezos, arrivé chez Amazon en 1997, a fait toute sa carrière dans l’ombre du fondateur du géant du commerce en ligne. Quant à Bezos, il devrait toutefois conserver la présidence du conseil d'administration.
5 - Quand Amazon licencie le salarié de l’année 2020… en 2021
Récompenser le travail ? Très peu pour Amazon France. L’Humanité rapporte qu’un salarié de la plateforme logistique Amazon de Saint-Priest, dans le Rhône, vient d’être licencié par sa direction quelques mois après… avoir été désigné salarié de l’année en 2020. Son tort ? Avoir dénoncé le montant de la prime Covid jugé trop faible à son goût. "Il avait été désigné salarié de l’année par sa direction en 2020 parce qu’il excédait largement les 3 000 colis quotidiens à traiter", soutient Frédéric Leschiera, responsable SUD commerces et services interrogé par le journal fondé par Jean Jaurès. "Mais il a eu le tort d’écrire notamment sur la messagerie interne que la prime Covid était trop faible et qu’elle ne remplissait pas son frigo".
Contactée par nos confrères de L’Humanité, la direction s’est défendue en estimant que "certains comportements déplacés peuvent avoir des conséquences sur les autres équipes".
5 CHOSES À SAVOIR SUR
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