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Législatives 2024 : fin de règne pour le roi Macron

AFP / DYLAN MARTINEZ

EDITORIAL - Avec la dissolution, Emmanuel Macron a provoqué sa chute. Gabriel Attal, Edouard Philippe, Bruno Le Maire ou même Gérald Darmanin la précipitent plus encore. Ces législatives pourraient bien signer la fin du macronisme.

Le roi se meurt. Comment ne pas songer à Eugène Ionesco et à sa mise en scène crépusculaire de la fin de règne d’un monarque qui ordonne à ses gardes « arrêtez cet homme ! » Et les gardes qui s’arrêtent eux-mêmes. L’actuelle tragédie élyséenne est plus cruelle encore, car le roi a provoqué en personne sa fin. Et les prétendants à sa succession la précipitent plus encore. Les sénateurs romains avaient été 23 à larder Jules César de coups de poinçon. Les (ex-) macronistes ne seront pas moins, et non des moindres. « Tu quoque mi fili. »

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Car il y a aussi celui que le président considérait comme son « petit frère ». Gabriel Attal a été humilié par le suicidaire oukase monarchique, mais le jeune homme, qui a de l’estomac, a digéré. Et en a profité pour s’établir à son compte. « Ralliez‑vous à mon panache blanc. » L’actuel Premier ministre, qui commence à grisonner, pourra bientôt reprendre la devise d’Henri IV.

Ses « conseillers cloportes »

Plus question de dépendre du prince à son couchant. Comme aux temps de l’Egypte antique où le pharaon au pouvoir effaçait le cartouche de son prédécesseur, les effigies d’Emmanuel Macron ont été occultées des affiches, remplacées par la marque Attal. Et une identique injonction rythme ses déplacements : « Qu’il se taise. »

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Réduire au silence le verbomoteur c’est le condamner à mort. Et les autres impétrants ont fermé le cercueil. A commencer par Edouard Philippe. Plus question d’équilibre entre loyauté et liberté. L’ancien Premier ministre a été délivré de toute servitude par le futur ex-président qui selon lui a « tué la majorité par la dissolution ».

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L’assassin de l’Elysée se serait assassiné lui-même par son inconséquence égotique. Sous influence de ses « conseillers cloportes », accuse le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le M[...]

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