Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    7 479,40
    -51,32 (-0,68 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 894,02
    -8,58 (-0,18 %)
     
  • Dow Jones

    39 118,86
    -45,20 (-0,12 %)
     
  • EUR/USD

    1,0716
    +0,0007 (+0,06 %)
     
  • Gold future

    2 336,90
    +0,30 (+0,01 %)
     
  • Bitcoin EUR

    56 846,97
    +695,36 (+1,24 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 267,86
    -15,97 (-1,24 %)
     
  • Pétrole WTI

    81,46
    -0,28 (-0,34 %)
     
  • DAX

    18 235,45
    +24,90 (+0,14 %)
     
  • FTSE 100

    8 164,12
    -15,56 (-0,19 %)
     
  • Nasdaq

    17 732,60
    -126,08 (-0,71 %)
     
  • S&P 500

    5 460,48
    -22,39 (-0,41 %)
     
  • Nikkei 225

    39 583,08
    +241,54 (+0,61 %)
     
  • HANG SENG

    17 718,61
    +2,14 (+0,01 %)
     
  • GBP/USD

    1,2646
    +0,0005 (+0,04 %)
     

« Le dégagisme est en train de l’emporter sur le bon sens » : l’extravagante bataille des législatives

Promesses intenables, alliances contre nature, querelles de personnalités… Avec en toile de fond la possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite, la campagne révèle le séisme qui frappe la classe politique.

La sidération. Et le choc. Deux semaines après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, la France reste plongée dans un état de grande nervosité. Avec une interrogation : l’extrême droite peut-elle arriver au pouvoir le 7 juillet prochain ? Pour la première fois de son histoire, le Rassemblement national semble tout proche d’obtenir une majorité absolue au Palais-Bourbon. Renforcé par son alliance avec l’ancien patron des Républicains Eric Ciotti, le parti de Marine Le Pen pourrait dépasser la barre fatidique des 289 députés selon notre dernier sondage Harris Interactive.

Lire aussiSondage législatives 2024 : possible majorité absolue pour le RN et Ciotti, la gauche stagne

L’inquiétude gagne désormais jusqu’au sommet de l’Etat. « On va se prendre une raclée terrible avec peut-être 320 députés RN, alerte un proche du président de la République, pessimiste, après avoir été dans un premier temps favorable à la dissolution. Il y a quelque chose d’irrationnel, une envie de Bardella qui nous dépasse tous, comme on a connu en 2017 une envie de Macron. Quand je suis retourné dans ma circonscription, et que j’ai tenté d’opposer des arguments de bonne foi sur le programme du RN, son caractère irréaliste, on m’a répondu : "On s’en fout, on va vous mettre dehors." Le dégagisme est en train de l’emporter sur le bon sens. »

« C’est un peu comme une liquidation de PME »

Avant l’effroi, il y a eu la stupéfaction. Pour beaucoup de députés macronistes, qui n’étaient pas au courant des projets du chef de l’Etat, l’annonce de la dissolution a été vécue comme un bouleversement intime. Benjamin Haddad, député Renaissance de Paris, était sur le plateau de France Inter, dimanche 9 juin, quand dix minutes avant les résultats, il écrit à son président de groupe Sylvain Maillard. « Il m’a dit : "Prépare-toi, le président de la République va prendre la parole. Rien de bon pour nous." »

Made with Flourish
Made with Flourish

A peine reparti, l’élu s’organise en catastrophe. « J’ai donné une prime à mes c[...]

PUBLICITÉ

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi