Crédit immobilier : votre prêt relais a tourné au fiasco ? Racontez-nous

Sur le papier, le projet est séduisant. Pour financer un second achat immobilier, certains particuliers comptent sur la vente future du bien dont ils sont déjà propriétaires. En attendant de trouver preneur, ils contractent un crédit immobilier provisoire, appelé prêt relais. Une sorte de découvert autorisé géant permettant aux ménages qui le mobilisent d’acquérir le nouveau bien rapidement, sans rater leur coup de cœur immobilier.

Dans les faits cette fois, l'opération peut déboucher sur de multiples problèmes. Car pendant la durée du prêt relais, l’emprunteur est tenu de rembourser les intérêts, aux taux généralement plus élevés que les prêts classiques. Plus ce crédit provisoire dure, plus il génère de frais pour le ménage, donc. Tout ceci dans un contexte où les taux des crédits immobiliers flirtent encore avec la barre des 4%. Le propriétaire peut aussi voir la valeur de son appartement chuter drastiquement, au point de ne pas parvenir à honorer la totalité de son prêt relais. Dans ce scénario catastrophe, le capital restant à rembourser est alors transféré sur sa ligne de prêt principale, alourdissant considérablement les mensualités du nouveau prêt.

Pire. Si la revente de l’ancien bien tarde et excède le délai imparti, l’emprunteur se retrouve alors avec 2 mensualités de crédit à rembourser, s'il ne parvient pas à obtenir un délai supplémentaire auprès de sa banque. Une charge financière très dure, pour ne pas dire impossible à rembourser.

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