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Wikipédia offre un aperçu du casse-tête juridique des IA génératives avec le droit d’auteur

L’arrivée des intelligences artificielles génératives, comme ChatGPT pour le texte et Midjourney pour l’image, soulève de lourdes questions juridiques, notamment en matière de droit d’auteur. La fondation Wikimédia, qui gère l’encyclopédie Wikipédia, esquisse la complexité des ramifications juridiques derrière ce sujet.

ChatGPT ne génère pas du texte par l’opération du Saint-Esprit. Son modèle de langage, qui constitue son socle technique (GPT-3.5, puis GPT-4), a été entraîné sur des centaines de milliards de mots. Par ailleurs, c’est aussi un chatbot qui peut aller chercher des informations sur le net, comme Wikipédia. C’est ce que l’on constate par exemple dans la présentation de GPT-4.

Cette utilisation des contenus de l’encyclopédie — écrits par les internautes collectivement — soulève des questions d’ordre juridique : OpenAI, l’entreprise américaine derrière ChatGPT, peut-elle puiser librement dans les pages du site pour entraîner ses modèles et pour parcourir ses pages web, à la demande de l’utilisateur, en vue de générer du texte ?

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C’est une question qui fait écho à celle que l’on voit émerger de plus en plus du côté des IA spécialisées dans les illustrations, à l’image de DALL-E, Stable Diffusion et Midjourney — les trois intelligences artificielles génératives les plus connues. Leurs algorithmes ont été entraînés sur des contenus existants pour savoir répondre à une requête avec leur interprétation.

Il s’avère que les artistes sont de plus en plus nombreux à dénoncer l’arrivée de ces outils. D’abord, parce qu’ils viennent frontalement les concurrencer,

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