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Vendu 350 dollars pour un coût de production dérisoire : l'antidiabétique de Novo Nordisk dans la tourmente

George Frey/Bloomberg/Getty Images

C’est la tête d’affiche du laboratoire danois Novo Nordisk : l’Ozempic est désormais le numéro un mondial des antidiabétiques. Résultat : au mois de janvier, le laboratoire a publié un bénéfice net pour 2023 en hausse de 51%, au-delà des prévisions, à 11,23 milliards d’euros. Mais l’Ozempic, aussi efficace soit-il, coûte très cher. Capital rapportait en juin dernier qu’il coûtait une fortune à la Sécurité sociale, puisque, selon les chiffres collectés par Les Échos, le médicament développé dans sa version 0,77 mg est vendu plus de 350 dollars (environ 325 euros) aux États-Unis.

Un problème ? Oui, selon la revue scientifique Jama. Des chercheurs de l’université américaine Yale, du King’s College Hospital (Londres) et de l'association Médecins sans frontières ont décidé d’étudier ce traitement pour connaître son coût de production. Et selon eux, il ne coûterait pas plus de 4,73 dollars (4,40 euros) au laboratoire danois. Pour cela, ils ont interrogé des employés de Novo Nordisk et analysé le processus de fabrication ainsi que le stylo injecteur multidoses. Et dans leurs calculs, c’est ce stylo injecteur multidoses qui coûte le plus cher, soit plus de 50% du coût total.

Si l’Ozempic est vendu très cher aux États-Unis, c’est aussi le cas (à moindre mesure) au Royaume-Uni, à savoir 80 dollars (74 euros) et 130 dollars en France (120 euros). Les auteurs de l’étude fustigent «des prix pharmaceutiques et des coûts de production opaques». Interrogé par Les Échos, Novo Nordisk nuance et (...)

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