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Réforme de l’assurance chômage : la volte-face de Gabriel Attal

Après les résultats du premier tour des législatives, le Premier ministre a décidé de suspendre sa réforme de l’assurance chômage. Un geste d’ouverture envers la gauche qui se pose comme la deuxième force politique de la France derrière le RN.

Tout ça pour ça. Gabriel Attal, le Premier ministre sortant, a annoncé au soir du premier tour des législatives, suspendre la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage, annoncée tambour battant fin mai dernier. Après la déroute du camp présidentiel, l’hôte de Matignon veut faire un geste d’ouverture envers la gauche dans l’espoir de constituer des « majorités de projets » dans la future Assemblée nationale où Ensemble devrait être la troisième force politique, loin derrière le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national. Mais pas sûr que ce renoncement suffise à retisser des liens avec les futurs élus de la gauche vent debout contre les attaques à répétition du chef de l’Etat à leur encontre.

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La poursuite du plein-emploi

Il n’empêche, la volte-face de Gabriel Attal est significative. Car en mai dernier, le gouvernement avait voulu faire un coup politique en durcissant une énième fois les règles de l’assurance. L’objectif était de prôner la valeur travail, dans l’idée de draguer les électeurs des Républicains. Et pour les chômeurs, l’addition était salée. Principal changement : il aurait fallu avoir travaillé 8 mois durant les 20 derniers pour toucher une allocation, contre 6 mois sur 24 actuellement. « La France indemnise trop rapidement, trop longtemps, ce qui n’incite pas à la reprise d’activité », avait alors justifié Emmanuel Macron à L’Express. Autre tour de vis, la réduction de la durée d’indemnisation des chômeurs, qui aurait dû passer de 18 à 15 mois pour les personnes âgées de moins de 57 ans.

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L’exécutif justifiait cette mesure par l’amélioration du marché du travail, avec un taux de chômage de 7,5 % actuellement. Si ce taux descend sous le seuil de 6,5 %, la durée d’indemnisation sera encore rabotée. Une nouvelle pression sur les chômeurs, dénoncée par les syndicats mais assumée par le chef de l’Etat pour atteindre son objectif du plein-emploi d’[...]

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