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« La crise française ne fait que commencer » : après la victoire du RN, la presse étrangère craint des troubles de voisinage

AFP / FRANCOIS LO PRESTI

Alors qu’elle s’apprête potentiellement à tester l’extrême droite, la France inquiète à l’international mais surtout en Europe, où ses voisins redoutent de la trouver « gênante et repliée sur elle-même ».

L’heure est au deuil pour le parti présidentiel. Alors que le Rassemblement national est arrivé en tête des votes - avec 34 % - lors du premier tour des élections législatives ce dimanche 30 juin, le quotidien Allemand Die Welt voit dans ces projections « l’enterrement du macronisme ». En Italie, la métaphore n’est pas plus clémente : pour le média en ligne Linkiesta, la décision surprise de dissoudre l’Assemblée nationale « ressemblait fort à un harakiri », une forme rituelle de suicide par éventration.

« Il a sous-estimé l’extrême droite »

Mais le pari d’Emmanuel Macron n’a rien d’honorable, comme le voudrait la pratique japonaise. Après avoir fait le jeu de l’extrême droite, le chef de l’Etat s’est fait taper sur les doigts par la presse étrangère. « La stratégie du président, c’était ’moi ou le chaos’. Et elle l’a catapulté à deux reprises à l’Elysée. Mais cette fois, il a mal calculé », tacle le quotidien allemand.

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Lassés de son « style de gouvernement impérial », les électeurs ont « puni les centristes de Macron », titre le Washington Post. Une peine à laquelle il ne s’attendait probablement pas, selon le quotidien de la capitale américaine : « Il semblait parier que l’éventualité d’un gouvernement d’extrême droite mobiliserait ses partisans et renforcerait le mandat de son parti. Mais il a sous-estimé à la fois l’extrême droite et la gauche française. »

La France va devenir un « partenaire gênant »

Le Rassemblement national, qui pourrait obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale lors du second tour, le 7 juillet, fait craindre aux pays limitrophes de l’Hexagone des troubles de voisinage. Un gouvernement nationaliste en France propagerait « une onde de choc en Europe », redoute le Financial Times. Mais la sonnette d’alarme retentit dans le monde entier : « La France, membre fondateur et force motrice de l’Union européenne, économie du G7, puissance nu[...]

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