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E. Macron à la Fête de la musique : "Il y a des extrêmes qu'on ne peut pas laisser passer"

BERTRAND GUAY / AFP

S'exprimant à l'Elysée lors de la Fête de la musique, le président Emmanuel Macron a défendu sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale et provoquer des élections anticipées les 30 juin et 7 juillet. Et a continué à renvoyer les "extrêmes" dos à dos.

Emmanuel Macron ne manque pas une occasion pour faire campagne pour les législatives à venir, le 30 juin et le 7 juillet. Le président a une nouvelle fois renvoyé dos à dos vendredi 20 juin le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national, à neuf jours du premier tour de législatives.

S'exprimant à l'Elysée lors de la Fête de la musique, il a défendu sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale et provoquer des élections anticipées les 30 juin et 7 juillet. "Il y a des extrêmes qu'on ne peut pas laisser passer", a-t-il martelé à propos de la gauche comme de l'extrême droite. "Je vous le dis en responsabilité, on ne peut pas l'air de rien les laisser monter en se disant 'C'est très grave et ça va arriver'. C'est maintenant qu'il faut être responsable !"

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"Aucun séparatisme !"

"On ne veut pas d'un pays qui se met dos à dos ! On ne veut aucun communautarisme ! Aucun séparatisme ! Aucun discours de haine !", a-t-il poursuivi. "Il n'y a aucun racisme qui justifie l'antisémitisme ! Et il n'y a aucun antisémitisme qui peut être justifié par quoi que ce soit !".

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Selon plusieurs sondages publiés vendredi, la compétition est toujours nettement dominée par le Rassemblement national (RN) avec 33 à 35%, devant le bloc de gauche Nouveau Front populaire crédité de 28 à 29% et l'actuelle majorité macroniste (19 à 21,5%).

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Mais le parti de Marine Le Pen aura beaucoup de mal à obtenir la majorité absolue des députés, soit 289 sièges, une hypothèse que n'exclut cependant pas l'institut Harris Interactive, dans une enquête pour Challenges.

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