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Derrière le Tour de France, la course des pays du Golfe

AFP / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT

Emirats arabes unis, Bahreïn, Arabie saoudite : ces dernières années, plusieurs pays du Golfe ont inclus le cyclisme dans leur stratégie de soft power. Un pari qui pourrait prendre une autre ampleur avec l’arrivée d’investisseurs saoudiens.

UAE Team Emirates, Bahrain Victorious, Israël Premier Tech ou encore Astana Qazaqstan : le cyclisme en serait-il revenu au temps des équipes nationales ? Sur la ligne de départ du Tour, les maillots à l’effigie de pays se multiplient - un effectif renforcé par l’équipe Jayco AlUla, dont le second sponsor, arrivé en 2023, n’est autre qu’un site touristique saoudien. Avec un point commun évident : trois d’entre elles sont financées par des pays du Moyen-Orient.

Un scénario qui n’est pas sans rappeler celui qu’a connu le football ces dernières années : au-delà de l’organisation d’éditions de la Coupe du Monde au Qatar (2022) et, bientôt, en Arabie saoudite (2034), les pays du Golfe sont devenus propriétaires de clubs prestigieux, via des fonds d’investissement, et ont inondé l’Europe du football de liquidités. Actuellement, Manchester City appartient aux Emiratis, Newcastle United aux Saoudiens, tandis que le Qatar a jeté son dévolu sur le Paris Saint-Germain. Sans parler de sponsors, comme la compagnie Emirates qui orne les maillots du Real Madrid, d’Arsenal ou de l’AC Milan.

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Alors, pourquoi le cyclisme ? « C’est un sport universel, bien diffusé et avec un élément différenciant : le nom du sponsor est cité. Ça assure une exposition qui est vraiment très efficace, et quasiment sans équivalent », détaille Virgile Caillet, délégué général de l’Union Sport & Cycle, l’organisation patronale des entreprises de l’économie du sport. S’ajoute à ce facteur la faiblesse des montants à débourser : un atout face à d’autres sports, comme la voile, qui mettent eux aussi les sponsors en avant. « Avec un budget de 40 millions d’euros, vous avez la plus grosse équipe du Tour de France. Or, l’ambition de ces pays, ce n’est pas de jouer en Ligue 1 : c’est de jouer en Ligue des Champions. »

L’équipe, une tête de pont difficilement extensible

De fait, grâce à ses moyens pléthoriques, l’équipe UAE Team[...]

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