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Alexandre Benalla condamné en appel à 3 ans de prison dont un ferme dans l’affaire du 1er-Mai 2018

Alexandre Benalla lors d’une audition devant le Sénat, le 21 janvier 2019 
Mehdi Chebil / Mehdi Chebil / Hans Lucas via Re Alexandre Benalla lors d’une audition devant le Sénat, le 21 janvier 2019

PROCÈS - Plus de cinq ans après le scandale politique qui porte son nom, la cour d’appel de Paris a rendu sa décision ce vendredi 29 septembre concernant l’ancien chargé de mission de l’Élysée Alexandre Benalla, rejugé dans l’affaire du 1er-Mai 2018, celle des passeports et pour port d’arme illégal.

La cour d’appel a confirmé la peine à laquelle celui qui fut au cœur du dispositif de sécurité d’Emmanuel Macron avait été condamné en première instance : trois ans d’emprisonnement dont un an ferme aménageable.

L’ex-proche du président Emmanuel Macron, aujourd’hui âgé de 32 ans, a en outre été reconnu à nouveau coupable d’avoir frauduleusement usé de ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et porté illégalement une arme en 2017.

Cinq personnes brutalisées dans le Quartier latin

En appel, le parquet général avait requis 18 mois de prison avec sursis.

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Alexandre Benalla a comparu une deuxième fois en juin au côté de son ami Vincent Crase, ancien employé de LREM (aujourd’hui Renaissance), pour ses agissements lors de la Fête du travail, ainsi que pour une série de délits distincts. Les images des deux hommes place de la Contrescarpe, filmées par le journaliste et militant Taha Bouhafs, avaient déclenché une tempête politique durable en juillet 2018, quand Le Monde avait identifié, sous le casque des forces de l’ordre, ce proche du président.

Aujourd’hui âgés respectivement de 32 et 50 ans, Alexandre Benalla et Vincent Crase étaient poursuivis pour avoir brutalisé au total cinq personnes dans le Quartier latin en marge de la manifestation parisienne, alors qu’ils n’assistaient au défilé qu’en tant qu’observateurs. S’il a esquissé des regrets, il a maintenu le bien-fondé de ses gestes du 1er-Mai, expliquant avoir voulu, par « réflexe citoyen », « interpeller » des « agresseurs » de policiers, évoquant des gestes techniques « mal faits ».

« Des dérapages inacceptables »

Alexandre Benalla était aussi mis en cause pour l’utilisation indue de passeports diplomatiques après son licenciement, la réalisation d’un faux courrier pour demander un passeport de service et le port illégal d’une arme de poing en 2017.

Il avait admis l’utilisation des passeports lors du premier procès en 2021, mais vigoureusement contesté les deux autres accusations. En appel, il les a reconnues.

Déplorant qu’il n’ait pas consenti un « aveu général assorti d’une sorte de mea culpa », l’avocat général a fustigé des « dérapages inacceptables », mais estimé que la prison ferme n’était « pas adaptée ».

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