Yves Rocher : la restructuration accélère mais les ventes continuent de chuter
Quinze mois après l'annonce choc d'un grand plan de transformation pour redresser la barre et sauver le groupe Rocher, propriétaire entre autres de la marque Yves Rocher, les décisions s'accélèrent. Cette semaine, l'entreprise familiale originaire de La Gacilly a conclu un accord en vue de la cession de son usine bretonne de Ploërmel (56) à l'américain Arcade Beauty, spécialisé dans la fabrication d'échantillons et monodoses de cosmétiques.
Annoncée en septembre dernier aux représentants du personnel, la volonté de céder ce site, qui produit du parfum, vient de la baisse d'activité des marques du groupe dans ce domaine. Longtemps numéro un français des ventes de fragrances, en nombre de flacons, Yves Rocher s'est laissé attaquer ces dernières années par la montée en puissance d'autres enseignes, comme Adopt', ou les offres de sent-bon des enseignes de fast-fashion.
A ce jour, le site de Ploërmel compte 89 emplois, qui seraient tous repris sans exception, dans le deal avec Arcade Beauty. «Nous travaillons avec le repreneur, avec qui nous partageons une vision d’avenir pour le site et des valeurs communes, à créer les conditions d’une transition réussie», indique Vincent Taglioni, directeur des opérations groupe Rocher, dans un communiqué.
Dans cet esprit, la vente, qui pourrait être conclue à l'automne, sera assortie d'un engagement de volumes pris par les marques du groupe. «Les négociations s’articulent autour d’un accord d’exclusivité de production des volumes déjà existants (...)
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