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A Wall Street, le Nasdaq et le S&P 500 à des records, le Dow Jones en repli

Un opérateur du New York Stock Exchange (SPENCER PLATT)
Un opérateur du New York Stock Exchange (SPENCER PLATT)

La Bourse de New York a fini divisée mardi, avant une décision de la Fed, le Nasdaq atteignant un nouveau record, dopé par Apple, tandis que le marché obligataire a profité de la nervosité en Europe.

Le Nasdaq a gagné 0,88% à 17.343,55 points, le S&P 500, qui a avancé de 0,27%, a aussi atteint un nouveau record à 5.375,32 points et le Dow Jones a cédé 0,31% à 38.747,42 points.

Apple, deuxième plus grosse capitalisation du marché talonnant Microsoft, s'est envolé de 7,26%, à 207,15 dollars, un sommet historique pour le titre de la marque à la pomme.

L'action a été fêtée après que l'entreprise a dévoilé lundi Apple Intelligence, sa nouvelle nomenclature d'intelligence artificielle générative qui va équiper désormais ses appareils, de l'iPhone au Mac.

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Sur le marché obligataire, les taux américains, qui évoluent en sens inverse du prix des obligations, ont chuté à 4,39% contre 4,46% la veille pour ceux à dix ans, montrant un soudain intérêt des investisseurs mondiaux pour les valeurs sûres.

"On a certainement vu des mouvements de capitaux sortir des obligations françaises pour aller vers les bons allemands ou ceux du Trésor américain", a indiqué à l'AFP Karl Haeling, analyste de la banque LBBW, relatant "la rumeur", qui a saisi les marchés, d'une démission du président Emmanuel Macron en cas d'échec aux élections législatives.

Le chef de l'Etat français a indiqué qu'il excluait toute démission.

Selon Steve Sosnick, analyste d'Interactive Brokers, le marché des bons du Trésor américain a attiré "des flux vers la sécurité" en raison de "la nervosité" des marchés européens après les élections.

"Les investisseurs craignent qu’un bouleversement à droite (...) au Parlement européen n'affaiblisse les efforts d'intégration économique de l'UE", a aussi estimé Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management.

Le billet vert a grimpé par rapport à l'euro pour la deuxième séance consécutive. Vers 20H00 GMT, la devise européenne perdait 0,22% face au dollar à 1,0741 dollar pour un euro.

Du côté des actions, les investisseurs ont cherché à se positionner avant l'issue de la réunion monétaire de la banque centrale américaine (Fed) mercredi et aussi avant la parution de l'inflation américaine pour mai le même jour.

Le marché ne doute pas que la Réserve fédérale (Fed) laisse les taux inchangés à leur niveau le plus élevé depuis plus de vingt ans.

Mais la Fed doit publier de nouvelles prévisions et les investisseurs guettent toute indication sur de futures baisses de taux. Sans compter la conférence de presse du président Jerome Powell

Quant à l'inflation, les analystes prévoient une hausse de 0,1% de l'indice des prix CPI en mai pour rester à 3,4% sur un an, selon MarketWatch.

Sur le front des valeurs, outre Apple, la plupart des "Sept Magnifiques" se sont bien comportées: Microsoft a gagné 1,12%, Alphabet 0,88% et Meta 0,97%.

Hormis les technologies de l'information et les services de communication, tous les secteurs du S&P étaient dans le rouge, à commencer par les banques et les institutions financières (-1,21%).

Plombant le Dow Jones, Goldman Sachs a cédé 2,05%, JPMorgan 2,63%, les assurances Travelers ont reculé de 1,69%.

Boeing, un poids lourd du Dow Jones également, a décroché de 2,43% alors qu'il a fait état d'un pauvre carnet de commandes.

L'avionneur, qui affronte depuis début 2023 des problèmes de production et leurs conséquences, n'a engrangé en mai que trois commandes nettes et n'a livré que 24 avions commerciaux.

Le constructeur automobile General Motors a gagné 1,35% après avoir relevé son dividende de 33% et lancé un programme de rachat d'action de 6 milliards de dollars.

Nasdaq

vmt/er