Yahoo Finance Suzuki Swift : la petite Japonaise qui se prend pour une Mini… moins chère
Essai auto du week-end. La Suzuki Swift est une petite voiture séduisante, pétillante et sûre. Pour pas trop cher. Avec un air de famille avec les Mini. Mais certains détails, comme l’alerte de survitesse trop longue à couper, irritent.
3,86 mètres, c’est 20 centimètres de moins qu’une Peugeot 208. Depuis sa naissance en 2004, la Swift se caractérise par une taille réduite et une bouille sympathique inspirée de la Mini. Cette mini-polyvalente remporte un succès dans le monde entier, puisque neuf millions d’unités y ont été diffusées à ce jour. Elle est produite au Japon, en Hongrie et en Inde et aussi en Thaïlande. En France, ce sont presque 200 000 exemplaires qui roulent. Dans son décompte, Suzuki ne compte pas, toutefois, une première Swift très bas de gamme des années 90, qui avait été la première voiture nippone produite en Europe de l’est (Hongrie).
Pas de révolution intérieure pour la Swift IV
La Swift IV n’est pas vraiment nouvelle, malgré sa présentation. L’avant et l’arrière ont certes été totalement remaniés mais l’habitacle reste proche, avec une récupération des vitrages avant sur l’ancienne version, notamment le petit pare-brise et les vitres avant latérales qui évoquent les… Mini. Le toit biton (850 euros de supplément) sur notre version de test accroît cette parenté avec la Mini Cooper. La silhouette de la voiture est mignonne, originale et visiblement très appréciée des femmes pour ses formes rondes sympathiques. Il n’y a que les phares et le capot trop aplatis à notre goût qui lui donnent un air bizarre.
Suzuki Swift Crédit: DR
Austérité intérieure
L’intérieur fait aussi Mini par ces mêmes vitrages. La planche de bord n’a en revanche rien à voir. Son dessin est plutôt agréable. Mais les plastiques sont ici durs et économiques. Cependant, ils paraissent solides et bien assemblés, à la japonaise. La position de conduite est satisfaisante. On reproche toutefois l’absence d’accoudoir central et des espaces de rangement sans aucun morceau de feutre ou de caoutchouc. A l’arrière, le manque de poches aumônières au dos des sièges empêche de coincer un livre, une bouteille, un parapluie. Du coup, les objets se promènent dans l’habitacle à chaque virage.
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