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Comment le Rwanda monnaie le sort de migrants avec le Royaume-Uni

Alberto Pezzali/Pool/AFP

Le projet britannique d’exfiltrer des demandeurs d’asile à Kigali, capitale du Rwanda, semble compromis si le parti travailliste arrive au pouvoir. Mais le gouvernement de Kagame a déjà su en tirer des bénéfices économiques et sécuritaires.

Imaginée jadis par le Premier ministre Boris Johnson, l’idée d’exfiltrer au Rwanda des immigrés clandestins en attente de demande d’asile a fini par être adoptée par le Parlement britannique fin avril dernier. Alors que les traversées illégales de la Manche ont atteint un niveau record, avec plus de 11 000 passages en « small boat » depuis le début de l’année, le programme est destiné à dissuader les migrants. Mais l’initiative du gouvernement conservateur ne devrait jamais être appliquée. D’abord car les travaillistes, grands favoris des élections du 4 juillet, ont déclaré que la loi Sécurité au Rwanda serait mise à la poubelle. Ensuite, car elle ne règle pas le problème.

Lire aussiLe Rwanda veut être le nouveau flic de l’Afrique

Pourtant, une quinzaine de gouvernements européens, à commencer par celui du Danemark en 2022, ont laissé entendre que ce type d’expérience pouvait les intéresser. Et cela même si, au mieux, le projet ne concernerait que 1 % de l’immigration illégale au Royaume-Uni.

« Au Royaume-Uni, les migrants ne courent aucun risque »

Pour se faire une idée, le mieux est encore d’aller dans un quartier résidentiel du nord de Kigali, la capitale du Rwanda, le long d’une large avenue bordée de pelouses impeccablement entretenues. Il y a là un immeuble beige et blanc défendu par une grille en fer. Appelé par les vigiles, le manager du Hope Hostel est très ferme : « Pas de visites sans autorisation expresse du gouvernement. »

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Il s’agit d’un des lieux prévus par le dispositif destiné à accueillir une première vague de 300 migrants en provenance du Royaume-Uni. En ce printemps 2024, les chambres sont vides. Elles devraient le rester. Aucun vol ne décollera du Royaume-Uni avant le verdict des urnes, a indiqué Rishi Sunak, le Premier ministre conservateur.

Au Rwanda, les critiques de l’opposition n’ont pas vraiment le même poids que celles du parti travailliste, aux portes du pouvoir à Londres. A la tête du pays depuis trois décennies, le président Paul Kagame est q[...]

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