Quatre mesures sur lesquelles le RN a reculé entre 2022 et 2024
Le parti d’extrême droite a présenté son programme lundi, en omettant plusieurs mesures de celui sur lequel il avait fait campagne lors de la présidentielle de 2022. Voici quatre points qui n’apparaissent plus.
Le vent dans le dos après les élections européennes et en tête des intentions de vote pour les élections législatives, le Rassemblement national lâche du lest dans son programme. Entre celui proposé par Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2022 et celui porté par Jordan Bardella pour les législatives et dévoilé lundi 24 juin, plusieurs mesures ont disparu. D’autres, présentées comme prioritaires il y a deux ans, sont moins visibles mais toujours présentes dans le programme tel que l’augmentation des salaires de 10 % jusqu’à trois fois le smic en réduisant les cotisations patronales.
Parmi les mesures qui ont totalement disparu ou sont beaucoup moins précises, Challenges en a listé quatre qui n’apparaissent plus dans le programme nouvelle version du parti à la flamme.
La sortie du marché européen de l’électricité
Ce qui était proposé en 2022 : au plus fort de la crise énergétique avec le début de l’invasion russe en Ukraine, les questions énergétiques avaient pris une place très importante dans la course à l’Elysée. Dans son programme, Marine Le Pen avait alors affirmé vouloir que la France sorte du marché européen de l’électricité. Cette mesure faisait même partie des vingt-deux les plus importantes à ses yeux, en douzième position. Sous le chapitre « assurer notre indépendance énergétique pour baisser la facture des Français », le RN entendait « sortir du marché européen de l’électricité pour retrouver des prix décents ».
Le marché européen de l’électricité, réformé par l’Union européenne en mai dernier, permet notamment de mutualiser les demandes en électricité tout comme la production de plusieurs pays membres pour réduire son coût.
Ce qui change en 2024 : deux ans plus tard, l’idée a été amendée. Il n’est plus question d’une sortie brutale de ce marché européen qui permet à la France d’acheter l’électricité mais de « négociations euro[...]
Lire la suite sur challenges.fr
A lire aussi
Pour Jacques Attali, Emmanuel Macron "ne doit pas démissionner"
Front anti-RN : Kylian Mbappé se prononce « contre les extrêmes, les idées qui divisent »
Grand Koleos : Renault lance son premier SUV… d’origine chinoise
A moins de 20 000 euros, la Hyundai Casper se lance dans la bataille des petites électriques