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Les projets démesurés de la Russie et la Chine pour l’Arctique

AFP / OLIVIER MORIN

Les deux autocraties rêvent de créer une « route de la soie polaire ». Pékin y voit toujours une chance de renforcer son influence et de tirer parti des ressources naturelles abondantes de la région.

À 400 kilomètres au nord du cercle polaire, dans le port norvégien de Kirkenes, certains rêvent encore que cette petite ville endormie devienne un jour une importante plaque tournante du transport maritime. Ils y voient l’extrémité occidentale d’une nouvelle route maritime plus rapide entre la Chine et l’Europe, rendue possible par l’impact du réchauffement climatique sur les eaux couvertes de glace au large des côtes sibériennes. Avec la guerre qui fait rage en Ukraine, cette ambition semble aujourd’hui fantaisiste. Le soutien de la Chine à la Russie alimente la méfiance de l’Occident à l’égard des projets de « route de la soie polaire » de la puissance asiatique. Mais la Chine ne se retire pas de l’Arctique. Elle y voit toujours une chance de renforcer son influence et de tirer parti des ressources naturelles abondantes de la région.

La hausse des températures dans l’Arctique ouvre peu à peu de nouvelles possibilités de transport. Mais la géopolitique modifie la région plus rapidement. Kirkenes le ressent fortement. La ville n’est qu’à 15 minutes de route de la frontière russe. Les touristes peuvent profiter d’un « safari au crabe royal » qui les conduit en bateau jusqu’à la frontière, avec les crustacés éponymes pêchés en chemin et cuisinés pour les visiteurs (l’espèce massive non indigène a été introduite par les Soviétiques). Cependant, les Russes ne se rendent plus à Kirkenes pour faire du shopping et se régaler de crabes. Le 29 mai, la Norvège a fermé le poste frontière aux touristes de l’autre côté de la frontière. Le conflit en Ukraine a jeté un froid sur la ville. Il y avait « des tensions dans l’air » en octobre lorsque l’envoyé de la Russie à Kirkenes a déposé une gerbe devant un monument dédié aux troupes soviétiques qui ont libéré la ville des nazis à la fin de la Seconde Guerre mondiale, a rapporté le Barents Observer, un journal en ligne local. Les hommes politiques de Kirkenes l’avaient exhorté à ne pas le faire.

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