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Pourquoi le gouvernement suspend la réforme de l’assurance-chômage

Le Premier ministre Gabriel Attal le 20 juin 2024 à Paris.  - Credit:Christophe Ena/AP/Sipa
Le Premier ministre Gabriel Attal le 20 juin 2024 à Paris. - Credit:Christophe Ena/AP/Sipa

Gabriel Attal tenait dur comme fer à sa réforme de l'assurance-chômage, « une réforme d'activité et de prospérité », comme il l'avait assuré au printemps dernier. Il y a quelques semaines, le Premier ministre déclarait qu'elle serait appliquée. Malgré les résultats catastrophiques des européennes, la dissolution et l'approche des législatives, malgré une porte ouverte par Emmanuel Macron sur d'éventuelles discussions autour des « modalités » de cette réforme, le gouvernement ne renoncerait pas à cette mesure censée doper le plein-emploi.

Un décret devait ainsi être pris début juillet. Juste après le résultat du premier tour, dimanche 30 juin, Gabriel Attal a pourtant changé de pied. La réforme de l'assurance-chômage est désormais suspendue et les règles actuelles vont être prolongées pour éviter un vide juridique. Pourtant, ce recul de dernière minute n'a rien d'étonnant. Depuis le début, cette réforme, contestée à sa gauche – par le Nouveau Front populaire – et à sa droite – par le Rassemblement national –, mais aussi par les syndicats, est un puissant irritant politique et social.

Main tendue

Le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire avaient ainsi assuré qu'ils abrogeraient cette réforme s'ils arrivaient au pouvoir. Le texte prévoyait de réduire la durée d'indemnisation de 18 à 15 mois et de porter de 6 mois sur 24 à 8 mois sur 20 la durée minimale de travail pour ouvrir le droit à l'indemnisation à partir du mois de décembre.

Côté pile, l'aban [...] Lire la suite