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« Performer ne suffit plus » : aux assemblées générales, les grands patrons passent sur le gril

Rémunération, impact environnemental, géopolitique… Alors que les assemblées générales se terminent, les actionnaires demandent des comptes. Performer ne suffit plus.

Dividendes en hausse et cours de Bourse au beau fixe : la saison des assemblées générales (AG), qui s’achève avec celles d’Air France-KLM le 5 juin, de Saint-Gobain le 6, puis de Casino, Worldline, Alstom, Bureau Veritas et Virbac d’ici au 21 juin, promettait d’être douce pour les chefs d’entreprise. Cela n’a pas été le cas, « car performer ne suffit plus », souligne Bénédicte Hautefort, présidente-fondatrice de Scalens. De la rémunération des dirigeants à leur vision géostratégique des conflits en cours, « les questions ont été nombreuses et les débats plus longs », constate cette experte de la gouvernance.

Lire aussiCAC 40, SBF 120… Les grands patrons toujours (très) bien payés

Premier constat : la rémunération des dirigeants focalise toujours autant l’attention. Mi-avril, le directeur général d’Euronext, Stéphane Bouj­nah, s’est ainsi vu refuser une rémunération exceptionnelle lors d’un vote non-contraignant des actionnaires (46 % de votes favorables). Et la rémunération de 36,5 millions d’euros du directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, n’a été approuvée qu’à 70 %, très en dessous du seuil de 80 % à partir duquel la direction est censée se justifier, selon la pratique du say on pay.

De nouveaux sujets s’invitent dans les débats

Même tendance pour Alexandre Bompard (Carrefour), Benoît Coquart (Legrand), Bertrand Dumazy (Edenred), Olivier Roussat (Bouygues) et Sébastien Bazin (Accor). « Les petits porteurs sont particulièrement sensibles au sujet des rémunérations », rappelle Diane Segalen, présidente-fondatrice de Segalen + Associés.

Taux moyen d’approbation dans les sociétés du CAC 40 (en %)
Taux moyen d’approbation dans les sociétés du CAC 40 (en %)

Taux moyen d’approbation dans les sociétés du CAC 40 (en %) Crédit: Challenges

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Deuxième constat : de nouveaux sujets s’invitent dans les débats des assemblées. « Il a beaucoup été question d’IA dans les exposés des directions, pour présenter la façon dont l’entreprise se l’approprie, et évoquer son impact sur les salariés, résume Bénédicte Hautefort. De façon assez inattendue, le thème de la souveraineté économique a aussi été pré[...]

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