Meublé de tourisme : quelles sont les règles à respecter ?
Louer un bien tout équipé à des personnes de passage, donc pour seulement quelques jours, voilà le concept du meublé touristique (ou location saisonnière). Il fait fureur depuis que des plateformes du type Airbnb, Abritel ou Booking.com permettent une mise en relation simple et rapide entre les deux parties. Tout le monde y gagne : les sites qui facturent leurs prestations (entre 5 et 15% du prix de la nuitée aux loueurs et aux locataires), les propriétaires qui arrondissent leurs fins de mois, et les voyageurs qui se logent pour moins cher qu’à l’hôtel.
Mais attention, pour limiter la prolifération de ces hébergements temporaires (dans certaines communes, il devient difficile de trouver une location classique), les règles se durcissent d’année en année. Et le régime fiscal a aussi subi un tour de vis en 2024.
Vous ne pouvez pas louer le bien plus de 120 jours par an s’il s’agit de votre résidence principale (sous peine d’une amende de 50 000 euros). Gare à ne pas jouer avec le feu : de plus en plus de municipalités, à l’image de Paris, Bordeaux, Nice, Biarritz, Toulouse ou Marseille, ont mis en place un dispositif de déclaration en mairie (avec l’obligation d’indiquer le numéro d’enregistrement fourni dans toutes les petites annonces de location), afin de contrôler que la limite n’est pas dépassée. Tout contrevenant paie une amende de 5 000 euros !
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