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« L’excès de réunion n’est pas une fatalité » : comment la science veut les améliorer

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Steven Rogelberg est chercheur mondial en sciences des réunions et consultant pour des compagnies comme Google, Facebook, Cisco, et pour les Nations unies. Ce professeur émérite, multiprimé (dont le prestigieux prix Humboldt), enseigne la psychologie organisationnelle à l'université de Caroline du Nord. De ses travaux, il a fait un livre à succès, The Surprising Science of Meetings (non traduit en français). L'ouvrage s'appuie sur les recherches issues de la gestion et des sciences du comportement, des entretiens d'enquêtes avec plus de 5 000 employés et des exemples de réussite, pour illustrer les pratiques permettant de tirer le meilleur bénéfice des réunions. L'an passé, Rogelberg a été invité devant les membres du Congrès américain pour leur fournir une orientation et des conseils sur le sujet.

Le Point : Plus d'une centaine d'études sur les réunions existent, pensez-vous que les dirigeants ont pris conscience du problème des mauvaises réunions et veulent réellement changer les pratiques ?

Steven Rogelberg : Les dirigeants conscients des mauvaises réunions ne pensent pas nécessairement qu'ils sont le problème. Ils ont plutôt tendance à penser que d'autres le sont, mais pas eux. Lorsque vous interrogez les personnes qui sortent d'une réunion, nos recherches révèlent que le dirigeant est celui qui donne l'impression la plus positive de la réunion. Beaucoup plus positive que les participants. Il semble y avoir un angle mort, où les dirigeants pensent que to [...] Lire la suite