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Législatives : l’Inde pauvre corrige la légende Narendra Modi

Elke Scholiers/Getty Images/AFP

Contraint à une coalition à l’issue des élections, le Premier ministre indien Narendra Modi a été sanctionné par les campagnes et les castes inférieures, oubliées du boom économique.

Par Emmanuel Derville (à New Delhi)

Sa victoire aux législatives était écrite. Les sondages prédisaient au Premier ministre Narendra Modi une majorité de 330 à 400 députés à la chambre basse du Parlement. Mieux, cinq jours avant l’annonce des résultats, le chiffre de la croissance était annoncé. Elle a atteint 8 % en rythme annuel, au-delà de toutes les prévisions. Rien d’étonnant, puisque Narendra Modi est le messie : « Avant la mort de ma mère, je pensais être né biologiquement. Mais depuis qu’elle nous a quittés, je suis convaincu que Dieu m’a envoyé, confiait-il à une chaîne de télévision le 14 mai. Chaque fois que je fais quelque chose, c’est Dieu qui agit à travers moi. »

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Quand le verdict tombe, le 4 juin, les voies du Seigneur réputées impénétrables le deviennent encore plus. Le parti de la droite hindoue de Modi, le BJP, récolte 240 sièges. Il lui en manque 32 pour former une majorité, qu’il finit par obtenir grâce à l’apport de plusieurs partis régionaux. Sa coalition compte désormais 293 élus.

L’aide de l’Etat de plus en plus sollicitée

Inutile de se plonger dans les écritures saintes pour expliquer cette victoire décevante, les chiffres de la Commission électorale suffisent. Le BJP a perdu du terrain dans les campagnes, où il n’a remporté que 165 circonscriptions sur 398. C’est 71 sièges de moins qu’aux élections de 2019. Le constat en dit long sur le fossé creusé par la politique économique de Modi entre les classes urbaines aisées et les ruraux.

Faute de créer assez de postes dans l’industrie et les services, l’économie pousse les citadins pauvres à repartir dans leurs villages d’origine. L’agriculture employait l’année dernière 45 % des actifs, trois points de plus en trois ans. Sauf que dans le même temps, le secteur a souffert à cause de l’inflation sur les engrais et les carburants et du réchauffement climatique.

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