Législatives 2024 : les promesses coûteuses pour le pouvoir d'achat mises à nu
L’institut Montaigne a effectué un chiffrage quant aux propositions dédiées au pouvoir d’achat effectuées par les trois principales forces politiques des futures élections législatives. Comme le rapporte Les Echos, le «quoi qu'il en coûte» continue de structurer le débat politique français. En effet, chez le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire, cela coûterait plusieurs milliards d’euros. Ce mercredi 19 juin, la Commission européenne a ouvert une procédure pour déficit excessif contre la France.
«Le pouvoir d'achat apparaît comme une variable clé du vote. Il faut avoir en tête l'évolution des dépenses contraintes pour comprendre cette importance : les dépenses de logement, de mobilité et d'énergie représentaient 35 % du budget des Français il y a 20 ans, aujourd'hui c'est plutôt 45 %», explique Marie-Pierre de Bailliencourt, directrice générale de l’institut Montaigne, qui estime que «cela alimente le sentiment de déclassement, avec, en outre, des services publics qui se dégradent malgré des dépenses qui ne cessent d’augmenter».
Ainsi, Marie-Pierre de Bailliencourt estime qu’il peut y avoir «des doutes sur la faisabilité de certaines mesures». La gauche a notamment annoncé qu’elle augmenterait le Smic de plus de 10%, ce qui demanderait un décret signé par Emmanuel Macron et un vote de textes financiers à l’Assemblée, ce qui est loin d’être garanti en cas de majorité relative. Quant à la baisse de la TVA sur les produits énergétiques annoncée par le RN, l’accord (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Succession : le Nouveau Front populaire va-t-il vous taxer dès le 1er euro comme le dit Attal ?
Santé : qui va profiter de la «mutuelle à 1 euro» promise par Gabriel Attal ?
«Top Chef 2024» : pourquoi le grand gagnant ne touchera pas les 100 000 euros
Banque : comment bien choisir l’établissement pour ouvrir un compte à son enfant ?
Compte à terme : profitez des meilleurs rendements du moment après la baisse des taux