Yahoo Finance Législatives 2024: un débat économique sous haute tension entre Bardella, Attal et Bompard
A cinq jours du premier tour des législatives anticipées, la tension monte entre les trois principaux blocs politiques, le Rassemblement national, le camp macroniste Ensemble et le Nouveau Front Populaire. Une tension palpable, notamment sur le volet économique, lors du premier débat de cette campagne express qui a vu s’affronter Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard sur TF1.
Un débat pour changer la donne ? A cinq jours du premier tour des législatives anticipées, le Rassemblement national, Ensemble et le Nouveau Front Populaire veulent en tout cas le croire. Les trois principaux blocs politiques qui s’affronteront dimanche dans les urnes n’ont pas ménagé leurs efforts et les passes d’armes se sont multipliées sur le plateau de TF1 entre leurs représentants respectifs, Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard.
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Il faut dire que l’enjeu était de taille pour les trois bretteurs. Bien que caracolant en tête des sondages, le Rassemblement national n’obtiendrait pas, selon notre dernier sondage Harris Interactive x Toluna, la majorité absolue à l’Assemblée nationale, même avec l’appui d’Eric Ciotti, une majorité absolue que le parti a érigée en condition pour que Jordan Bardella soit candidat à Matignon. Une attitude taclée par Gabriel Attal, lequel se démène dans cette campagne express après l’annonce de la dissolution par Emmanuel Macron qui en a déstabilisé plus d’un dans le camp présidentiel. Quant à l'Insoumis Manuel Bompard, il lui revenait la charge d’ouvrir le bal des débats en représentant un Nouveau Front Populaire qui peine à combler certaines fractures, notamment sur le nom d’un prétendant à Matignon si la coalition se trouvait en position d’y envoyer quelqu’un.
« Je pourrai faire comme mes concurrents et dire qu’on pourrait tout faire. »
« Je serai le Premier ministre du pouvoir d’achat », a attaqué d’emblée Jordan Bardella. Interrogé sur le recul sur sa promesse de baisser la TVA sur les premières nécessités mais seulement celle de l’énergie, le candidat du RN a glissé rapidement sur le sujet. « La situation budgétaire est de quasi-faillite, je souhaite revenir à la raison budgétaire. L’urgence absolue, c’est les factures de gaz et d’électricité qui n’arrêtent pas d’augmenter », a fait valoir le candidat du Rassemblement national assurant vo[...]
