Législatives 2024 : à l'applaudimètre, les patrons ont déjà fait leur choix...
Pas de musique de chambre à la salle Gaveau, dans le VIIIe arrondissement de Paris, ce jeudi 20 juin, mais un récital de programmes économiques déclamés par les principaux candidats aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Des applaudissements, en revanche, il y en a eu. Un applaudimètre dont l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, maire du Havre, est incontestablement ressorti vainqueur. A croire, même, que les chefs d’entreprise réunis pour l’occasion par le Medef, la CPME et l’U2P allaient demander au patron du parti Horizons de «bisser» son propos.
Il faut dire qu’en soulignant qu’«une économie a besoin de stabilité, de prévisibilité et de cohérence», Edouard Philippe ne faisait rien d’autre que répéter les adjurations prononcées quelques minutes plus tôt par les patrons respectifs des trois organisations patronales, Patrick Martin, François Asselin et Michel Picon. Nul doute aussi que la conviction d’Edouard Philippe, selon laquelle «l’amélioration du pouvoir d’achat des classes moyennes ne passera pas par l'augmentation du Smic à 1 600 euros net par mois», une proposition du Nouveau Front populaire, aura été douce aux oreilles des trois patrons des patrons. Notamment de Michel Picon, qui prévient, dans un entretien à Capital, que beaucoup de petites entreprises ne pourront pas supporter, financièrement, une augmentation mensuelle de près de 200 euros du Smic.
Chef du gouvernement durant le premier mandat d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe a toutefois concédé (...)
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