Législatives 2024 : à deux mois des JO, chronique d’une catastrophe annoncée pour le tourisme ?
Au-delà de leur considérable enjeu politique, les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet interviendront au moment où le monde entier aura les yeux rivés sur une France en passe d'accueillir les Jeux olympiques d’été, le 26 juillet. «C’est un très mauvais présage pour les professionnels du tourisme et notamment pour ceux de l’hôtellerie-restauration», déplore auprès de Capital Franck Delvau, président pour l'Île-de-France de l’Union des métiers de l'industrie de l’hôtellerie et de la restauration (UMIH).
Le souvenir des émeutes de juillet dernier, consécutives à la mort du jeune Nael Merzouk, est encore vivace pour la profession, qui en redoute de nouvelles à l’issue des élections. «Quelle que soit l’issue des législatives, on peut s’attendre à des troubles à l’ordre public. Ce qui serait catastrophique à deux semaines des Jeux», prévient Franck Delvau. Des troubles susceptibles d’engendrer des annulations de réservations d'hébergement, même plusieurs semaines après de potentiels débordements, souligne Didier Arino, directeur général du cabinet de conseil Protourisme.
Des annulations, poursuit-il, qui seront davantage le fait des touristes étrangers que des touristes français, lesquels auront «moins de mal à réagir, à s’adapter aux événements». En 2023, lors des émeutes consécutives à la mort de Nahel, le patron de l’office de tourisme de Paris avait estimé le taux d’annulation des séjours touristiques de la clientèle étrangère entre 20 et 25%, soit à peu près (...)
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