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Législatives 2024: le monde de la culture terrorisé par le scénario noir d’une victoire du RN

AFP / NICOLAS TUCAT

La victoire du RN serait vue comme un véritable cauchemar par les artistes français. Quant à la coalition de gauche du Nouveau Front populaire, elle séduit « presque » tout le monde dans la culture. En cause : deux visions opposées d'un secteur très dépendant de l'argent public.

Parent pauvre du Rassemblement national, la culture est l’enfant chéri du Nouveau Front populaire. Contrairement à d’autres sujets où les positions sont moins clivées, notamment pour les dossiers énergétiques ou encore le pouvoir d’achat des Français, les deux blocs en tête des intentions de vote à dix jours des élections législatives des 30 et 7 juillet prochains ont des visions diamétralement opposées concernant la place des industries culturelles dans la société et le rôle de l’Etat à leurs côtés.

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Bizarrement, ce secteur économique très dynamique qui emploie 650 000 personnes, compte 145 000 entreprises et pèse 91 milliards d’euros n’a pas droit à une seule ligne dans le programme du RN, qui préfère s’attarder sur le patrimoine. Ainsi, la députée RN du Pas-de-Calais Caroline Parmentier a même rédigé une proposition de loi constitutionnelle visant à « assurer la préservation du patrimoine culturel français à l’article 1er de la Constitution ». Autant dire que l’incompatibilité est totale entre les milieux culturels qui dépendent à 80 % de l’argent public et un parti qui souhaite intervenir dans les contenus qu’il juge trop souvent décadents et menaçants pour l’identité nationale.

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« Je suis Républicain et vigilant. Le RN c’est tout ce que j’abhorre, confie le producteur et directeur de théâtre Jean-Marc Dumontet qui a ses entrées à l’Elysée. Je rejette vivement une politique fondée sur des pratiques racistes et le rejet de l’autre. Mais je suis Républicain et je respecterai les élus qui sortiront vainqueurs des élections du moment qu’ils respectent l’état de droit, c’est-à-dire la justice et l’information. » La comédienne Ariane Ascaride, signataire de l’appel de 350 personnalités à l’union de la gauche publié le 10 juin au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale, s’inquiétait aussi sur BFMTV du possible arrêt des subventions publiques au monde du spectacle et de la remise en cause du statut [...]

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