Le Ford Explorer doit son existence au Volkswagen ID.4 : voici comment il le surpasse
ESSAI. Si les Volkswagen électriques se vendent moins bien qu’espéré, c’est davantage en raison de leur design que de leurs performances. Voilà qui laisse une chance de succès à Ford, qui habille à sa manière le Volkswagen ID.4 pour concevoir cet Explorer plutôt charmeur.
C’est tout à l’honneur de Ford de ne pas tenter de minimiser l’apport du Groupe Volkswagen dans la conception du véhicule qui doit assurer son avenir en Europe. Le constructeur américain achète à l’allemand le logiciel, les batteries, le moteur électrique et les trains roulants du SUV électrique Volkswagen ID.4, pour les habiller de sa propre carrosserie. « Tout est livré à l’usine historique de Ford à Cologne qui assemble l’Explorer », explique un ingénieur qui souligne l’importance des économies de temps et d’argent ainsi générées. Ford a d’autant moins de scrupules à faire appel à un rival que la clientèle n’accorde aucune importance à ce genre de copinage : seuls comptent à ses yeux l’esthétique, le design et la qualité de présentation.
Volkswagen fournit la plateforme du Ford Explorer
En l’espèce, le Ford Explorer apparaît plutôt bien doté. Sa carrosserie à la plastique avantageuse abrite un poste de conduite dont le dessin et les matières n’empruntent rien à son cousin et rival. Voilà qui devrait permettre à Ford d’échapper aux critiques virulentes qui ont accueilli l’ID.4 — et toutes les électriques de Volkswagen sorties du même moule. En cause ? Une régression de la qualité de fabrication et une ergonomie contestable des commandes.
Ce qui ressemble à une casquette de compteurs est en fait une barre de son, signée B&O. Crédit: Ford
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Les commandes justement, parlons-en. A bien y regarder, le Ford Explorer avoue au moins trois emprunts discrets à l’ID.4. Le conducteur ne les remarque pas tout de suite, tant son regard est obnubilé par la barre de son signée Bang & Olufsen (B & O) qui chapeaute la planche de bord, et par l’immense tablette tactile implantée à la verticale. Son inclinaison se règle à volonté, une exclusivité que jalouseront sûrement les possesseurs de Volkswagen.
Comme Volkswagen, Ford n’hésite pas à bousculer les habitudes
Le premier de ces emprunts est le petit[...]
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