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Chute de près de 1% des Bourses européennes à la clôture

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes ont perdu mardi près de 1%, tombant à un creux d'une semaine dans le sillage de données sur le commerce extérieur chinois qui ont jeté un froid sur les marchés actions en général et le compartiment minier en particulier.

À Paris, le CAC 40 a cédé 0,86% (-38,27 points) à 4.404,02 points. À Francfort, le Dax a perdu 0,88% et à Londres, le FTSE a abandonné 0,92%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 et l'EuroStoxx 50 de la zone euro ont reculé respectivement de 0,9% et 0,63%.

Le commerce extérieur chinois s'est dégradé plus fortement que prévu en février, les exportations accusant leur plus important recul depuis six ans et l'excédent commercial diminuant de près de moitié.

"Tout le monde cherche une excuse pour sortir du marché actions et, aujourd'hui, la raison trouvée par nombre d'investisseurs tient aux mauvaises données chinoises", analyse Andreas Clenow, dirigeant du fonds alternatif ACIES Asset Management.

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Cette deuxième séance consécutive de baisse des places européennes survient après une série de trois semaines de hausse dans le sillage de la remontée des cours du brut et dans la perspective de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa réunion de jeudi.

"Ce qui met encore davantage les actions sous pression, c'est l'idée que les mesures que pourraient prendre la BCE sont déjà inscrites dans les cours, ce qui déclenche un mouvement de prises de bénéfices", déclare Markus Huber, courtier chez City of London Markets.

La statistique chinoise a surtout pesé sur les valeurs liées aux ressources de base, dont la Chine est le premier consommateur mondial. L'indice européen du secteur a reculé de plus de 9% avec notamment des plongeons de plus de 18% pour Glencore et de plus de 15% pour Anglo American, les deux plus fortes baisses de l'indice Stoxx 600.

La société de services pétroliers Saipem complète le podium avec un recul de 14,8% au lendemain d'un placement d'actions effectué à un prix fortement décoté.

A Paris, le plus net repli du CAC est à porter au passif d'ArcelorMittal (-8,02%).

Goldman Sachs n'a rien fait pour stimuler les valeurs liées aux ressources de base en estimant que les facteurs structurels à l'oeuvre dans le cycle baissier du prix des métaux étaient toujours présents, les chances d'une amélioration de la demande chinoise étant minces.

Contre la tendance, Burberry, qui cherche à identifier un mystérieux investisseur ayant acquis près de 5% de son capital, a pris plus de 6% à la Bourse de Londres, la plus forte hausse de l'Eurofirst 300, sur des spéculations d'offre d'achat.

Les cours du pétrole sont repartis fortement à la baisse, sous le coup notamment des chiffres chinois et de déclarations du Koweït disant qu'il ne gèlerait sa production que si les principaux pays producteurs suivaient le mouvement. Le Brent perdait environ 2% à l'heure de la clôture en Europe, autour de 40 dollars le baril.

Sur le marché des changes, le yen et le franc suisse ont progressé, profitant de leur rôle de valeur refuge dans un climat d'aversion au risque. L'euro s'est légèrement apprécié face au dollar dans des échanges limités en raison de l'approche de la réunion de la BCE.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)