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BUREAU VERITAS démontre sa résilience face à la crise au premier semestre 2020

20200728_Communiqué de presse résultats S1 2020

Communiqué de presse

Neuilly-sur-Seine, France – 28 juillet 2020

Bureau Veritas démontre sa résilience face à la crise au premier semestre 2020

Chiffres clés1 du premier semestre 2020 (S1 2020)

  • Chiffre d'affaires de 2 200 millions d’euros au premier semestre 2020, en baisse de 9,0 % sur une base organique (- 15,6 % au deuxième trimestre), et de 11,1 % par rapport à l’exercice précédent

  • Résultat opérationnel ajusté de 216 millions d’euros, en baisse de 43,3 % par rapport à l’exercice précédent avec une marge opérationnelle de 9,8 %, un repli amorti par des mesures de contrôle des coûts

  • Résultat opérationnel de 60 millions d'euros, en baisse de 82,0 % par rapport à l’exercice précédent

  • Résultat net part du Groupe négatif de 34 millions d'euros, par rapport à un profit de 171 millions d’euros au premier semestre 2019

  • Résultat net ajusté de 87 millions d’euros (0,19 euro par action), en baisse de 57,7 % par rapport à l’exercice précédent

  • Flux de trésorerie disponible de 270 millions d'euros (12,3 % du chiffre d’affaires du Groupe), soit une hausse de 91,4 % par rapport à l’exercice précédent

  • Ratio dette nette ajustée / EBITDA à nouveau en repli à 2,00x à la fin juin 2020 par rapport 2,25x au S1 2019

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Faits marquants du premier semestre 2020

  • La diversification du portefeuille permet une résilience globale malgré le choc du Covid-19. Environ 80 % du chiffre d'affaires du Groupe ont montré un bon niveau de résistance alors que le reste du portefeuille (environ 20 %, à savoir la Certification et les Biens de consommation) a été sévèrement touché par les mesures de confinement

  • Accélération des solutions digitales proposées aux clients : utilisation accrue des outils numériques pour réaliser les services à distance

  • Forte dynamique de « Redémarrez votre activité avec BV », une suite de solutions pour accompagner les entreprises dans leur reprise d’activités dans des conditions de santé, de sécurité et d'hygiène adéquates

  • Mise en place d’un plan d’austérité pour réduire les coûts

  • Mesures mises en œuvre avec succès pour protéger la situation de trésorerie et réduire le Besoin en Fonds de Roulement

  • Situation financière solide avec une position de trésorerie et équivalents de trésorerie à hauteur de
    2,1 milliards d'euros à la fin du mois de juin

Perspectives 2020

·Compte tenu de l'incertitude entourant la pandémie de Covid-19 qui frappe encore de nombreux pays dans lesquels il opère, Bureau Veritas envisage différents scénarios pour l’exercice 2020 – cf. page 10

Didier Michaud-Daniel, Directeur général, commente :

« Tout au long du premier semestre 2020, l’ensemble du Groupe Bureau Veritas s’est mobilisé pour atténuer l’impact de la crise autour de trois actions claires : assurer la sécurité et protéger la santé de tous les collaborateurs de Bureau Veritas, préserver la solidité financière du Groupe, et assurer la continuité de l’activité, avec et pour nos clients, à la fois sur le terrain et à distance grâce aux technologies numériques. Bureau Veritas a su démontrer son agilité, son innovation et sa capacité d’adaptation. Je suis très fier des efforts et de l’engagement exemplaires dont nos équipes ont fait preuve. Le lancement réussi de la solution « Redémarrez votre activité avec BV » dans un temps record, pour aider nos clients de tous secteurs à redémarrer leurs opérations, est une bonne illustration de cet état d’esprit.

Au premier semestre, notre chiffre d’affaires organique a globalement résisté au choc de la pandémie, enregistrant une baisse de 9,0 %, avec environ 80 % du portefeuille affichant un bon niveau de résistance et 20 % sévèrement touchés par les mesures de confinement. Ce résultat montre clairement la solidité de l’actuelle stratégie de diversification qui permet une résilience accrue. En ce qui concerne le reste de l’exercice 2020, compte tenu de l’incertitude actuelle et du manque de visibilité, nous envisageons différents scénarios. »

Principaux elements financiers du premier semestre 2020 (S1 2020)

Le Conseil d’administration de Bureau Veritas, réuni le 28 juillet 2020, a arrêté les comptes pour le premier semestre 2020 (S1 2020). Les principaux éléments financiers consolidés sont présentés ci-dessous :

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

VARIATION

À TAUX CONSTANT

Chiffre d’affaires

2 200,5

2 476,6

(11,1) %

(9,5) %

Résultat opérationnel ajusté(a)

215,8

380,5

(43,3) %

(41,4) %

Marge opérationnelle ajustée(a)

9,8 %

15,4 %

(555) pb

(543) pb

Résultat opérationnel

59,6

331,2

(82,0) %

(80,9) %

Résultat net ajusté(a)

87,4

206,6

(57,7) %

(55,8) %

Résultat net part du Groupe

(34,1)

171,1

(119,9) %

(119,2) %

Bénéfice net ajusté par action(a)

0,19

0,47

(59,6) %

(56,6) %

Bénéfice par action

(0,08)

0,39

(120,5) %

(118,8) %

Cash-flow opérationnel

364,3

232,3

+ 56,8 %

+ 61,0 %

Flux de trésorerie disponible(a)

269,6

140,9

+ 91,4 %

+ 98,5 %

Dette financière nette ajustée(a)

1 616,9

2 128,1

(24,0) %

(a) Indicateurs alternatifs de performance présentés, définis et réconciliés avec les indicateurs IFRS en Annexes 6 et 7 du présent communiqué de presse

Bureau veritas agit de façon proactive dans la lutte contre la Covid-19

En premier lieu, Bureau Veritas continue de mettre tout en œuvre pour protéger la santé de ses collaborateurs, ainsi que, dans la mesure du possible, celle de ses clients, fournisseurs et sous-traitants. Le Groupe a adopté des plans de continuité d’activité à travers le monde et a activé le travail à distance quand cela est possible, dans le strict respect des décisions prises par les gouvernements locaux et des directives de l’Organisation mondiale de la Santé.

Dans de nombreux secteurs, les services de Bureau Veritas, à la fois sur le terrain et à distance grâce aux technologies numériques, contribuent au maintien des activités opérationnelles qui sont essentielles pour assurer la santé et la sécurité des personnes. Bureau Veritas a mis en place un portefeuille de services dédiés visant à aider ses clients à faire face à la crise, avec par exemple, des solutions d’apprentissage en ligne pour permettre à la formation de se poursuivre pendant le confinement et pour les salariés travaillant à domicile ainsi que l’évaluation de la conformité aux règles de santé et de sécurité édictées par les autorités sanitaires.

Le Groupe a également participé à de nombreux projets liés à la lutte contre la Covid-19 dans le monde : construction d'un hôpital d'urgence en Chine (Shenzhen) ; inspection de l’hôpital de campagne d’urgence en France (Mulhouse) ; sécurité du personnel dans la grande distribution aux États-Unis par l’installation de dispositifs de protection contre les éternuements dans les points de vente ; et des actions auprès des communautés locales dans les différentes parties du monde où il opère, notamment par le don d'Équipements de Protection Individuelle (masques, gants) à plusieurs hôpitaux.

« Redémarrez votre activité avec BV » bénéficie d’une forte dynamique

Depuis le mois d’avril, Bureau Veritas est mobilisé pour soutenir la reprise d’activité dans les conditions de santé et de sécurité adéquates, dans tous les secteurs de l’économie. La suite de solutions « Redémarrez votre activité avec BV » s’appuie sur un écosystème digital complet permettant d’assurer la transparence et la traçabilité.

La présence géographique de Bureau Veritas dans 140 pays, son réseau sans égal d'inspecteurs et d'auditeurs, et son expérience inégalée des processus de certification sont des atouts considérables. Ils permettent au Groupe de mettre à la disposition des entreprises, des autorités publiques et de la société dans son ensemble, ses services et sa connaissance approfondie des spécificités et régulations locales.

« Redémarrez votre activité avec BV » est une suite de solutions proposée aux clients locaux, nationaux et internationaux du Groupe évoluant dans tous les secteurs de l'économie. Bureau Veritas a soutenu par exemple : L’Oréal (cosmétiques), Accor (hôtellerie et restauration), Meliá Hotels International (hôtellerie), Preferred Hotels & Resorts (hôtellerie), Jumeirah Al Naseem (hôtellerie), Shangri-La Singapour (hôtellerie), Sodexo (services de restauration et de gestion des installations), Grupo Sura (bâtiments publics), Balearia (transports), PONANT (croisières), CroisiEurope (croisières), Europcar Mobility Group (location de véhicules), Unibail-Rodamco-Westfield (centres commerciaux), Volotea (compagnie aérienne), Wells Fargo (banque), Ministère du tourisme de Turquie (public), Aéroport d'Oman (transports), Ministère de la justice d'Australie (public), et bien d’autres encore.

Bureau Veritas met son expertise en matière de processus de certification et de maitrise des risques liés à la santé, à la sécurité et à l’hygiène au service de la reprise économique

« Redémarrez votre activité avec BV » a été développé en collaboration avec un large panel d’experts et de parties prenantes. Les objectifs de Bureau Veritas sont les suivants :

  • s’assurer que les procédures de santé, de sécurité et d’hygiène ont été mises en place afin que la reprise d’activité soit réalisée en conformité avec les réglementations locales et internationales, et en suivant les meilleures pratiques en la matière ;

  • attester que les procédures définies sont pertinentes, compte tenu des spécificités du secteur d’activité, et mises en place de manière efficiente ;

  • délivrer une certification ou un label de conformité en tant que tiers de confiance indépendant.

« Redémarrez votre activité avec BV » a été conçu pour réduire les risques inhérents à tous les espaces de travail ou de vie, qu’il s’agisse de chantiers et d’usines, de bureaux, d’hôtels ou restaurants, de magasins ou d’infrastructures et d’équipements publics.

Un écosystème digital unique permettant un processus entièrement numérique

« Redémarrez votre activité avec BV » est un service fourni via une plateforme digitale et comprend un ensemble d’applications venant enrichir la suite de solutions. Le dispositif comprend des outils d’aide opérationnelle destinés aux entreprises qui veulent rassurer les parties prenantes sur leur conformité aux réglementations et aux mesures de protection préconisées, et bénéficier d’un label et de la mise à disposition d’informations en ligne pour les clients et utilisateurs finaux.

L’écosystème digital de Bureau Veritas répond à deux exigences des entreprises et des autorités publiques :

  • traçabilité : en leur permettant de disposer de tableaux de bord comportant toutes les informations et indicateurs clés de performance collectés sur le terrain, et d’une vue complète de leur conformité, au niveau global ou sur un établissement donné ;

  • transparence : en permettant au grand public de vérifier qu’un établissement dispose d’un label en cours de validité, et de repérer d’autres lieux disposant de labels valides sur une carte géographique. Toutes les informations fournies sont réutilisables par les clients, sur leurs propres sites web ou applications, et par des tiers selon le principe des données ouvertes (open data).

Bureau Veritas propose également aux entreprises de s’enregistrer en ligne pour engager rapidement la démarche de labellisation, dans un contexte où les délais de reprise de leurs activités sont critiques.

Lancement de « Supply-R », une nouvelle solution pour améliorer la résilience de la chaîne d'approvisionnement

Le 15 juillet 2020, Bureau Veritas a lancé « Supply-R », une solution répondant aux nouveaux défis des entreprises relatifs à la fiabilité de leurs réseaux de fournisseurs, et permettant d’assurer la continuité de leurs activités en toutes circonstances.

« Supply-R » est une solution unique comprenant une évaluation sur-mesure des risques liés à la chaîne d'approvisionnement, basée sur des données de terrain collectées lors d'une vérification indépendante, sur site, des fournisseurs critiques.

Toutes les informations sont collectées et consolidées à l'aide d’une plateforme digitale permettant une visibilité complète, au niveau de granularité requis pour prendre les décisions commerciales les plus adaptées et minimiser le risque de pénurie.

La solution est flexible et agile pour répondre efficacement aux besoins spécifiques des différents clients et secteurs d'activité. Elle offre une structure modulaire personnalisable, centrée sur les éléments critiques portant sur la résilience de la chaîne d'approvisionnement, tels que la continuité des activités, les capacités techniques, les exigences HSE, l'intégrité des données et la sécurité de l'information, et les pratiques logistiques et d'inventaire.

« Supply-R » s'adresse à tous les secteurs de l'industrie et des services, pour aider les entreprises à préserver la continuité de leurs activités et à mieux gérer les risques associés à leurs portefeuilles de fournisseurs, répartis dans différentes zones géographiques.

Faits marquants du premier semestre 2020 (S1 2020)

Le chiffre d’affaires s’est montré résilient sur une base organique en dépit de la pandémie de Covid-19

Sur une base organique, le chiffre d'affaires du Groupe a diminué de 9,0 % au premier semestre 2020, avec une situation contrastée selon les activités :

  • l’activité Marine & Offshore (en hausse de 3,4 % sur une base organique grâce aux Nouvelles constructions) a subi un impact limité de la crise du Covid-19, le Groupe ayant continué à fournir des services essentiels à ses clients dans le monde entier ;

  • environ trois quarts du portefeuille (comprenant l'Agroalimentaire & Matières Premières, le Bâtiment & Infrastructures et l'Industrie) ont montré un bon niveau de résistance dans l'ensemble, avec une baisse organique moyenne de 6,6 %. Dans l'Industrie, les activités liées à l'énergie ont fait preuve de résilience, portées par la continuité des activités essentielle au bon fonctionnement d'un pays (inspection des systèmes électriques, du réseau électrique, des centrales nucléaires). Le Bâtiment & Infrastructures a été affecté par les différentes mesures de confinement bien que le déclin (-5,4 %) ait été amorti grâce à la diversification géographique avec une croissance solide dans la plupart des zones géographiques à l'exception de la Chine au premier trimestre, tandis que les tendances se sont inversées au deuxième trimestre. L’activité Agroalimentaire & Matières Premières a également limité sa décroissance (-7,7 % sur une base organique), car les principales chaînes d'approvisionnement (Agroalimentaire, Métaux & Minéraux, Produits Pétroliers et Pétrochimiques) ont continué à fonctionner, les Services de sécurité alimentaire restant essentiels à l'approvisionnement alimentaire. Cependant, au deuxième trimestre, le segment Produits Pétroliers et Pétrochimiques a souffert de la baisse de la demande de pétrole. Les Services aux gouvernements ont été impactés par les mesures de confinement dans certains pays africains ;

  • un cinquième du portefeuille (Biens de consommation et Certification) a fortement diminué en raison de l'impact des fermetures à cause du Covid-19, représentant une baisse organique moyenne de 21,2 %. L’activité des Biens de consommation a été gravement touchée par les mesures de confinement (qui ont commencé en Chine au premier trimestre et se sont étendues à la plupart des autres zones géographiques au cours du deuxième trimestre) et par les faibles niveaux d'activité des clients américains et européens (avec des commandes annulées et des lancements de produits suspendus). La Certification, perçue comme une activité non critique à court terme, a été affectée par le report des audits initialement prévus au premier semestre, et ce, malgré le recours accru aux audits à distance pendant le confinement.

Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires du Groupe a enregistré un repli de 15,6 % sur une base organique par rapport à l'année précédente, et ce dans l’ensemble des activités. Tous les secteurs d'activité ont enregistré une baisse à deux chiffres de leur chiffre d'affaires, à l'exception de Marine & Offshore qui n'a connu qu'une légère baisse. Les différentes situations de confinement ont provoqué une forte baisse d'activité. Après un point bas en avril, les niveaux d'activité ont montré une amélioration progressive vers la fin du trimestre.

Suspension des opérations de fusions-acquisitions (M&A)

Au cours du premier semestre 2020, Bureau Veritas a suspendu ses activités de fusions-acquisitions (M&A) afin de protéger sa trésorerie et de réévaluer ses cibles potentielles au regard de la pandémie.

Le pipeline d'opportunités reste fourni et le Groupe continuera à déployer une stratégie d'acquisitions bolt-on très sélective, dans des domaines d’activité précis (notamment dans l’Agroalimentaire et le Bâtiment & Infrastructures) et des zones géographiques ciblées (Amérique du Nord et Asie, en particulier en Chine).

Mise en place d’un plan d’austérité pour réduire les coûts et de mesures visant à protéger la trésorerie

Bureau Veritas a pris des mesures visant à contrôler les coûts et la trésorerie, avec des indicateurs suivis quotidiennement. Ces mesures incluent notamment la suspension de tous les investissements non essentiels et la mise en place d’un plan d’austérité à travers le monde. Plan d’austérité qui comprend le gel des embauches et des augmentations de salaire, ainsi que la minimisation des dépenses discrétionnaires.

Le Groupe a également ajusté sa base de coûts, dans des zones géographiques spécifiques et s'est concentré sur certaines unités opérationnelles structurellement sous-performantes, notamment dans les activités Biens de consommation et les activités liées aux matières premières. Cela s'est traduit par une charge de restructuration de 21,7 millions d'euros au premier semestre 2020, contre 12,1 millions d'euros au premier semestre 2019. Le Groupe prévoit que les charges de restructuration seront de l'ordre de 25 à 30 millions d'euros pour l'ensemble de l'année 2020.

Annulation de la proposition de distribution de dividende au titre de l’exercice 2019

Début avril, le Conseil d’administration de Bureau Veritas a décidé exceptionnellement de ne plus proposer la distribution de dividende (0,56 euro par action) à l’Assemblée générale annuelle des actionnaires appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2019, le 26 juin 20202. Sur la base des dernières recommandations sanitaires, le Groupe a tenu son Assemblée générale annuelle des actionnaires à huis clos.

Cette décision a permis de conserver dans la trésorerie du Groupe environ 250 millions d'euros et est conforme aux dispositions réglementaires françaises en matière de modération des dividendes en contrepartie d’aides publiques (recours aux dispositifs de chômage partiel en France, ainsi qu’à ceux qui permettent un différé de certaines charges et de versements d’impôts). Cela reflète également le souci de responsabilité vis-à-vis de l'ensemble des parties prenantes du Groupe qui consentent des efforts ou subissent les effets d’une crise sans précédent.

Réduction de la rémunération des dirigeants

Comme annoncé lors du premier trimestre 2020, afin de s’associer personnellement à l'esprit de solidarité et de responsabilité de Bureau Veritas envers toutes ses parties prenantes, le Président du Conseil d'administration et le Directeur général ont décidé de baisser de 25 % leur rémunération fixe pendant la période de chômage partiel des salariés de Bureau Veritas en France. Ces sommes ont été versées à La Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

Une situation financière solide

L'activité de financement de Bureau Veritas au cours du premier semestre 2020 témoigne du soutien important et de la confiance des banques et de la base d'investisseurs crédit du Groupe dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Le 15 avril 2020, Bureau Veritas a procédé au tirage de la totalité de sa ligne de crédit syndiqué d’un montant de 600 millions d'euros. Le 30 avril 2020, le Groupe a signé une ligne de crédit additionnelle de 500 millions d'euros d’une maturité de 1 an avec une option d'extension de 6 mois exerçable à la main de Bureau Veritas. Cette nouvelle ligne de crédit vient ainsi renforcer la position de liquidité du Groupe en s’ajoutant à la ligne de crédit syndiquée de 600 millions d'euros arrivant à échéance en mai 2025.

Au 30 juin 2020, le ratio dette financière nette ajustée / EBITDA s’est élevé à 2,00x et le ratio EBITDA / charges financières nettes consolidées était de 8,71x. En guise de précaution contre une aggravation de la pandémie, Bureau Veritas a obtenu une dérogation de ses banques et des détenteurs de placements privés aux États-Unis (US Private Placement) pour assouplir ses ratios bancaires aux 30 juin 2020, 31 décembre 2020 et 30 juin 2021. En conséquence, le ratio dette financière nette ajustée / EBITDA s'élève respectivement à 4,5x, 6,25x et 5,5x contre 3,25x précédemment et, uniquement pour les USPP, le ratio EBITDA / charges financières nettes consolidées s'élève respectivement à 5,5x (inchangé), 2x et 3x contre 5,5x précédemment.

Le Groupe bénéficie d'une structure financière solide ne présentant aucune échéance à refinancer avant 2023. Au 30 juin 2020, Bureau Veritas disposait d’une trésorerie et d'équivalents de trésorerie disponibles de 2,1 milliards d'euros et d’une ligne de crédit confirmée non tirée de 500 millions d'euros.

La maturité moyenne de la dette financière du Groupe était à 5,6 ans3 alors que le coût moyen de la dette au cours du premier semestre était de 3,0 % hors impact IFRS 16. Celui-ci était de 2,5 % hors impact IFRS 16 et hors frais de remboursement anticipé intervenus au cours du premier semestre 2020.

Nomination au comité exécutif

Béatrice Place Faget rejoint le Comité exécutif du Groupe Bureau Veritas en tant que Vice-Présidente Exécutive en charge des Affaires juridiques et de l’Audit interne

Basée au siège du Groupe à Neuilly-sur-Seine, Béatrice Place Faget reportera à Didier Michaud-Daniel, Directeur général de Bureau Veritas, et rejoindra le Comité exécutif du Groupe. Elle remplacera Pascal Quint, qui a décidé de faire valoir ses droits à la retraite à fin juillet 2020.

Analyse des résultats et de la situation financière du Groupe

Chiffre d’affaires en baisse de 11,1 % par rapport à l’exercice précédent (en baisse de 9,0 % sur une base organique)

Le chiffre d’affaires a atteint 2 200,5 millions d’euros au premier semestre 2020, soit une baisse de 11,1 % par rapport au S1 2019. La croissance organique a été de - 9,0 %, avec un repli de 15,6 % au T2 sur une base organique.

L’activité Marine & Offshore a enregistré une croissance organique de 3,4 %. Les activités Agroalimentaire & Matières Premières, Bâtiment & Infrastructures et Industrie ont montré un bon niveau de résistance dans l'ensemble, avec une baisse organique moyenne de 6,6 %. À l'inverse, les activités Biens de consommation et Certification ont fortement diminué en raison de l'impact des fermetures à cause du Covid-19, représentant une baisse organique moyenne de 21,2 %.

Par zone géographique, les activités en Europe ont surperformé le reste du Groupe (37 % du chiffre d'affaires ; - 5,3 % sur une base organique), avec notamment des performances solides dans les pays de l'Est (+ 2,0 % sur une base organique) et une quasi-stabilité en France sur le semestre. L'Asie-Pacifique (30 % du chiffre d'affaires ; - 13,0 % sur une base organique) a été principalement touchée par les mesures de confinement prises en Chine au premier trimestre dans la plupart des activités, tandis que l'Australie a crû.

Les activités en Amérique (24 % du chiffre d'affaires) ont diminué de 9,3 % sur une base organique, principalement en raison de l'Amérique du Nord (États-Unis et Canada), tandis que l'Amérique latine a montré un bon niveau de résistance (- 3,8 % sur une base organique), car elle a continué à bénéficier de la stratégie de diversification réussie vers les services Opex, dans le secteur Power & Utilities notamment. Enfin, en Afrique et au Moyen-Orient (9 % du chiffre d'affaires), l'activité a reculé de 8,1 %, tirée par le secteur de l'énergie.

La croissance externe nette (effet périmètre) ressort à -0,5 %, reflétant l'impact des cessions de l'exercice précédent (notamment l'activité de conseil HSE aux États-Unis), la contribution des acquisitions réalisées en 2019 et l'absence de transactions depuis le début de l'année.

Les variations des taux de change ont eu un impact négatif de 1,6 %, principalement du fait de la dépréciation des devises de certains pays émergents face à l’euro, partiellement compensée par l’appréciation du dollar américain et des devises corrélées.

Un résultat opérationnel ajusté de 215,8 millions d'euros, en baisse de 43,3 %

Le résultat opérationnel ajusté du Groupe a baissé de 43,3 % atteignant 215,8 millions d’euros. La marge opérationnelle ajustée pour le premier semestre 2020 est de 9,8 %, en baisse de 555 points de base comprenant un effet de change négatif de 12 points de base. Sur une base organique, la marge opérationnelle ajustée a baissé de 545 points de base pour s’établir à 9,9 %.

ÉVOLUTION DE LA MARGE OPÉRATIONNELLE AJUSTÉE

EN POURCENTAGE ET POINTS DE BASE

Marge opérationnelle ajustée au 30 juin 2019

15,4 %

Variation organique

(545) pb

Marge opérationnelle ajustée organique

9,9 %

Effet périmètre

+ 2 pb

Marge opérationnelle ajustée à taux de change constant

9,9 %

Effet de change

(12) pb

Marge opérationnelle ajustée au 30 juin 2020

9,8 %

Toutes les activités, à l'exception de Marine & Offshore, enregistrent des marges plus faibles en raison de l'impact des fermetures à cause du Covid-19 sur l’activité. Ce repli a été amorti par de fortes mesures de maîtrise des coûts (gel des salaires et du recrutement, réduction des frais de déplacement et des dépenses non discrétionnaires notamment), des aides publiques dans certains pays (notamment le régime de chômage partiel en France) et des restructurations.

Les marges des activités les plus touchées ont été celles de la Certification et des Biens de consommation, en raison de la forte diminution du chiffre d’affaires associée à des effets mix négatifs. À elles deux, elles ont représenté environ la moitié de la baisse organique de la marge du Groupe au premier semestre 2020.

Les autres charges opérationnelles ont augmenté à 156,2 millions d’euros, contre 49,3 millions d’euros au premier semestre 2019. Celles-ci incluent :

  • 104,4 millions d’euros d’amortissement des actifs incorporels, en hausse par rapport au S1 2019 (38,5 millions d’euros) en raison de la dépréciation d’actifs incorporels ;

  • 22,0 millions d’euros de dépréciation et de mise au rebut d’actifs immobilisés correspondant à la consolidation de laboratoires, et à la réduction des activités tant pour les Biens de consommation (essentiellement en Chine, en Europe et aux États-Unis) que pour l’Agroalimentaire & Matières Premières (notamment en Australie, en Amérique latine et aux États-Unis) ;

  • 21,7 millions d’euros de charges de restructurations, principalement pour les Biens de consommation et les activités liées aux matières premières (12,1 millions d’euros au S1 2019) ;

  • 8,1 millions d’euros de charges liés aux cessions et acquisitions (à comparer à un produit de 1,3 million d’euros au S1 2019).

Le résultat opérationnel s’élève à 59,6 millions d’euros, en baisse de 82,0 % par rapport aux 331,2 millions d’euros du S1 2019.

Un bénéfice net ajusté par action de 0,19 euro, en baisse de 59,6 % par rapport à l’exercice précédent

Les charges financières nettes ont atteint au total 66,1 millions d’euros contre 57,4 millions d’euros au S1 2019.

Le coût financier net a augmenté pour atteindre 60,3 millions d’euros (contre 50,2 millions d’euros au S1 2019), principalement pour les raisons suivantes : i) une légère augmentation de l’endettement moyen (avec le tirage de 300 millions de yuan renminbi dans le cadre du « Financement Chine » en mars 2019 et de 200 millions d'euros dans le cadre du placement privé aux États-Unis (US Private Placement) en janvier 2020) et ii) une augmentation des coûts principalement due aux frais découlant du remboursement anticipé des placements privés aux États-Unis (US Private Placements) bilatéraux et des tranches Schuldschein à taux fixe intervenus au cours du premier semestre 2020.

Les autres éléments (dont le coût des régimes de retraite et les autres charges financières) représentent 2,6 millions d’euros, en hausse par rapport aux 2,4 millions d’euros du S1 2019.

La charge d’impôt s’élève à 24,3 millions d’euros au S1 2020, contre 89,3 millions d’euros au S1 2019.

Le Taux Effectif d’Impôt (TEI) ajusté est en hausse de 680 points de base à 37,9 % pour la période, par rapport à 31,1 % au S1 2019. L'augmentation observée résulte principalement du poids des impôts qui ne sont pas directement calculés sur le résultat taxable tels que les retenues à la source et contributions sur la valeur ajoutée.

La résultat net part du Groupe sur la période constitue une perte de 34,1 millions d’euros, contre un profit de 171,1 millions d’euros au S1 2019.

Le Bénéfice Par Action (BPA) est négatif de 0,08 euro, par rapport à un BPA positif de 0,39 euro au S1 2019.

Le résultat net ajusté part du Groupe s’élève à 87,4 millions d’euros, en baisse de 57,7 % par rapport aux 206,6 millions d’euros du S1 2019.

Le BPA ajusté est de 0,19 euros, soit une baisse de 59,6 %, par rapport au S1 2019.

Un flux de trésorerie disponible élevé à 269,6 millions d’euros grâce à des mesures d'optimisation

Pour le premier semestre 2020, le flux net de trésorerie généré par l’activité affiche une progression de 56,8 % atteignant ainsi 364,3 millions d’euros, contre 232,3 millions d’euros au premier semestre 2019. Malgré la baisse du résultat avant impôts, l’amélioration provient d’une variation significative du besoin en fonds de roulement qui est positive à hauteur de 113,7 millions d’euros, à comparer à une variation négative de 161,6 millions d’euros durant l’exercice précédent. Celle-ci est la conséquence du report de paiements (liés notamment aux charges sociales et fiscales) et d'une forte réduction des créances clients. Le programme Move For Cash a continué à démontrer ses effets positifs sur le fonds de roulement lié à l'activité et est toujours en cours avec des actions prises à travers toute l'organisation.

Le besoin en fonds de roulement (BFR) s’élève à 320,1 millions d’euros au 30 juin 2020, contre 581,4 millions d’euros au 30 juin 2019. Exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires, le BFR a diminué de 460 points de base pour arriver à 7,1 %, contre 11,7 % au S1 2019. Cette amélioration résulte d'une forte mobilisation de l'ensemble de l'organisation autour des mesures prises concernant la trésorerie, les initiatives du programme Move For Cash ayant continué à être déployées au cours du premier semestre, en particulier, l’optimisation du processus « invoice to cash » (de la facturation au règlement), l’accélération de la facturation et de l'encaissement dans tout le Groupe, renforcés au niveau central par un groupe de travail, ainsi que le suivi quotidien du niveau d’encaissement.

Le montant total des acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles, net des cessions (capex nets), est de 41,0 millions d’euros au premier semestre 2020, soit une baisse par rapport aux 51,3 millions d’euros du S1 2019. Ainsi, le montant net des investissements du Groupe exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires est maîtrisé à 1,9 % (se concentrant essentiellement sur la maintenance), en légère baisse par rapport au niveau enregistré au S1 2019 (2,1 %).

Le flux de trésorerie disponible (flux net de trésorerie généré par l’activité après impôts, intérêts financiers et acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles) s’élève à 269,6 millions d’euros contre 140,9 millions d’euros au S1 2019, soit une hausse de 91,4 % par rapport à l’exercice précédent. Sur une base organique, le flux de trésorerie disponible a progressé de 96,8 % au cours du premier semestre 2020 pour atteindre 277,3 millions d’euros.

ÉVOLUTION DU FLUX DE TRÉSORERIE DISPONIBLE

EN MILLIONS D'EUROS

Flux de trésorerie disponible au 30 juin 2019

140,9

Variation organique

+ 136,4

Flux de trésorerie disponible organique

277,3

Effet périmètre

+ 2,4

Flux de trésorerie disponible à taux de change constant

279,7

Effet de change

(10,1)

Flux de trésorerie disponible au 30 juin 2020

269,6

Au 30 juin 2020, la dette financière nette ajustée s’élève à 1 616,9 millions d’euros, soit 2,00 fois l’EBITDA des douze derniers mois, tel que défini pour le calcul des ratios bancaires, contre 1,87 fois au 31 décembre 2019. La diminution de la dette financière nette ajustée de 196,4 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2019 (1 813,3 millions d’euros) résulte :

  • du flux de trésorerie disponible de 269,6 millions d’euros ;

  • du paiement de dividendes à hauteur de 12,7 millions d’euros correspondant essentiellement à des dividendes versés aux minoritaires et des retenues à la source sur les dividendes intra-groupe ;

  • des acquisitions (nettes) et du remboursement des dettes avec les actionnaires, représentant 17,1 millions d’euros ;

  • du remboursement des dettes de location (liées à l’application d’IFRS 16), représentant 52,0 millions d’euros ;

  • d’autres éléments venant diminuer l’endettement du Groupe de 8,6 millions d’euros.

Perspectives 2020

Compte tenu de l'incertitude entourant la pandémie de Covid-19 qui frappe encore de nombreux pays dans lesquels il opère, Bureau Veritas envisage différents scénarios pour l’exercice 2020.

Scénario « Reprise lente et progressive »

Croissance organique
du chiffre d’affaires

Marge opérationnelle ajustée

Flux net de trésorerie généré par l'activité

  • Baisse moyenne à élevée
    à un chiffre en 2020

  • Amélioration à partir du S1

·Marge faible à deux chiffres

  • Priorité à la génération de trésorerie

  • Investissement net 4 d’environ 2 % du chiffre d’affaires

  • Ratio besoin en fonds de roulement (BFR) / chiffre d’affaires d’environ 9 %

Scénario « Reprise atone »

Croissance organique
du chiffre d’affaires

Marge opérationnelle ajustée

Flux net de trésorerie généré par l'activité

  • Baisse élevée à un chiffre

  • S2 en territoire négatif

·Marge faible à deux chiffres

  • Priorité à la génération de trésorerie

  • Investissement net 4 d’environ 2 % du chiffre d’affaires

  • Ratio BFR / chiffre d’affaires d’environ 9 %

Scénario « Aggravation de la pandémie au cours du second semestre »

Croissance organique
du chiffre d’affaires

Marge opérationnelle ajustée

Flux net de trésorerie généré par l'activité

  • Baisse à deux chiffres en 2020

  • S2 inférieur au S1

·Marge faible à deux chiffres

  • Priorité à la génération de trésorerie

  • Investissement net 4 inférieur à 2 % du chiffre d’affaires

  • Ratio BFR / chiffre d’affaires supérieur à 9 %

Revue des activités du premier semestre 2020

MARINE & OFFSHORE

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

VAR.

ORGANIQUE

PÉRIMÈTRE

CHANGE

Chiffre d'affaires

185,0

180,9

+ 2,3 %

+ 3,4 %

-

(1,1) %

Résultat opérationnel ajusté

42,7

38,4

+ 11,2 %

Marge opérationnelle ajustée

23,1 %

21,2 %

+ 185 pb

+ 225 pb

-

(40) pb

L’activité Marine & Offshore a enregistré une solide croissance organique de 3,4 % au premier semestre 2020. Elle a été peu affectée par la crise liée au Covid-19, le Groupe ayant continué à fournir ses « services essentiels » qui garantissent la continuité de l'activité pour ses clients à travers le monde. La décroissance organique de 1,5 % au T2 2020 vient d'une base de comparaison plus difficile par rapport à l’exercice précédent. La performance organique du semestre s’explique principalement par :

  • une croissance faible à deux chiffres dans l’activité Nouvelles constructions (42 % du chiffre d’affaires de la division), notamment portée par l’Asie du Nord-Est (Chine et Corée du Sud en particulier), bénéficiant de son carnet de commandes fourni ;

  • une croissance faible à un chiffre dans le sous-segment Navires en service (Core, 42 % du chiffre d’affaires de la division), reflet de la croissance modérée de la flotte et de la stabilité des navires immobilisés. Après un T1 solide profitant d'un calendrier favorable des inspections, le T2 a vu la tendance s'inverser. Au 30 juin 2020, la flotte classée par Bureau Veritas est composée de 11 393 navires, représentant 129,0 millions de tonneaux bruts (GRT), soit une hausse de 0,6 % sur une base annuelle (sur la base du nombre de navires) ;

  • une baisse modérée à un chiffre pour le sous-segment Services (16 % du chiffre d'affaires de la division, Offshore inclus) parce qu’il repose davantage sur des dépenses discrétionnaires et parce que l’activité Offshore a été pénalisée par la baisse des prix du pétrole. Outre la partie Offshore cyclique (8 % du chiffre d'affaires), le Groupe a continué à développer son portefeuille de services résilients.

Les nouvelles commandes ont continué à afficher une certaine résilience atteignant au total 3,2 millions de tonneaux bruts à la fin juin 2020 (contre 3,5 millions de tonneaux bruts à la même période de l’exercice précédent). Ce résultat démontre que le Groupe parvient à maintenir une excellente performance sur un marché en net repli. Il témoigne notamment de sa position de leader dans le segment des navires au GNL et les navires citernes de GNL. Le carnet de commandes atteint 15,0 millions de tonneaux bruts à la fin du trimestre, soit une hausse de 5,9 % par rapport au 31 décembre 2019 (14,2 millions de tonneaux bruts). Le carnet reste bien diversifié avec des pétroliers, vraquiers, méthaniers et des navires spécialisés (tels que navires de dragage, militaires, de pêche) qui représentent une part importante des commandes.

Pendant la crise liée au Covid-19, l’activité Marine & Offshore a continué à se concentrer sur les leviers d’efficacité à travers la digitalisation et des services à haute valeur ajoutée. Elle a lancé de nouveaux outils numériques comme, par exemple, des modules de formation en ligne. Un nombre croissant d’enquêtes occasionnelles ont été effectuées à distance. De plus, des certificats électroniques ont continué à être déployés pendant le semestre pour de nombreux propriétaires de navires, avec plus de 15 000 certificats électroniques émis.

La marge opérationnelle ajustée au premier semestre atteint 23,1 %, soit une hausse de 185 points de base par rapport au S1 2019, dont 225 points de base en organique, bénéficiant du levier opérationnel, d'un mix géographique et commercial positif, et de l’excellence opérationnelle.

AGROALIMENTAIRE & MATIÈRES PREMIÈRES

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

VAR.

ORGANIQUE

PÉRIMÈTRE

CHANGE

Chiffre d'affaires

517,1

574,3

(10,0) %

(7,7) %

+ 0,3 %

(2,6) %

Résultat opérationnel ajusté

60,9

79,6

(23,5) %

Marge opérationnelle ajustée

11,8 %

13,9 %

(209) pb

(161) pb

(30) pb

(18) pb

L’activité Agroalimentaire & Matières Premières a tenu bon avec une baisse organique de 7,7 % au premier semestre 2020, car les principales chaînes d’approvisionnement (Agroalimentaire, Métaux & Minéraux, et Produits Pétroliers et Pétrochimiques) ont continué à fonctionner malgré les perturbations liées la crise du Covid-19. Le T2 a enregistré une baisse de 15,0 %.

Le segment Produits Pétroliers et Pétrochimiques (O&P) (36 % du chiffre d’affaires de la division) a enregistré une baisse organique élevée à un chiffre avec une performance meilleure dans les activités liées aux échanges (Trade) que dans les activités amonts (Upstream). Les prix bas du pétrole ont conduit au stockage d’une grande partie du pétrole brut ce qui, combiné à une baisse de la consommation de carburant, a entraîné un ralentissement de la demande des services TIC, en particulier au second trimestre. La concurrence est restée forte dans les activités liées aux échanges O&P. Sur le plan géographique, la croissance est légère en Asie et en Amérique latine tandis qu’elle est négative dans les autres régions, conséquence de la fermeture de certains sites à cause du Covid-19.

Le segment Métaux & Minéraux (27 % du chiffre d’affaires de la division) a enregistré globalement une baisse organique modérée à un chiffre, à cause des activités liées aux échanges (Trade) alors que les activités amonts (Upstream) affichent une performance globalement stable. La croissance des activités amonts est restée solide en Afrique grâce aux gains de nouveaux contrats (notamment au Mozambique), mais accuse une légère baisse en Amérique et en Australie. L’obtention de nouveaux contrats d’externalisation de sites miniers (Australie, Amérique et Afrique de l’Ouest) a contribué à la croissance. L’or affiche toujours une bonne performance alors que d’autres métaux ont été d'une manière générale affectés par une baisse des prix. L’activité de forage d’exploration a atteint son niveau le plus bas depuis plusieurs années au cours du premier semestre car les dépenses d'investissement ont été considérablement réduites et les principales régions d'exploration ont adopté des mesures de restriction d’accès pour empêcher la propagation du Covid-19. Les activités liées aux échanges ont enregistré une baisse organique à deux chiffres, dans toutes les régions géographiques hormis l’Australie (qui a bénéficié de la dynamique chinoise soutenant la demande d’acier et d’aluminium et favorisant les exportations de minerai de fer/bauxite vers la Chine). Les fermetures de mines et les restrictions opérationnelles liées à la pandémie de Covid-19 en Afrique ont entraîné une réduction des tonnages disponibles à des fins d’expédition.

Le segment Agroalimentaire (23 % du chiffre d'affaires de la division) a enregistré une performance organique résiliente au premier semestre, les activités alimentaires et les services d’essai et d’inspection dans l’Agriculture demeurant essentiels pour l’approvisionnement alimentaire dans le contexte actuel de la pandémie de Covid-19. Une croissance organique élevée à un chiffre a été réalisée en Asie tandis que l’Afrique a enregistré une croissance modérée à un chiffre. L’Agro-industrie (amont) accuse une baisse à cause de la pandémie avec une réduction des volumes pour les services de surveillance des récoltes (en Amérique latine notamment) tandis que les activités d'inspection dans l’Agriculture restent fortes au Brésil avec des exportations (surtout vers la Chine) toujours élevées. L’activité Alimentaire a maintenu des tendances fortes dans la plupart des régions géographiques, grâce au développement de plusieurs initiatives, à la montée en puisse des laboratoires récemment ouverts et aux bénéfices tirés d’acquisitions antérieures. La croissance a été particulièrement solide en Chine. Les Services de sécurité alimentaire sont plus que jamais considérés comme essentiels pour la chaîne d’approvisionnement alimentaire dans le contexte de la pandémie.

Le segment Services aux gouvernements (14 % du chiffre d’affaires de la division) a enregistré une baisse organique à deux chiffres au premier semestre du fait du confinement général dans certains pays d’Afrique (notamment l’Afrique du Sud, le Sénégal ou la République démocratique du Congo), de la fin d’un contrat (Tchad) et d'une base de comparaison défavorable par rapport à l’exercice précédent.

La marge opérationnelle ajustée pour la division Agroalimentaire & Matières Premières est descendue à 11,8 %, soit une baisse de 161 points de base en organique par rapport à l’exercice précédent. Ce résultat est la conséquence de la baisse du chiffre d’affaires et d'un mix négatif amortis par de solides mesures de maîtrise des coûts.

INDUSTRIE

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

VAR.

ORGANIQUE

PÉRIMÈTRE

CHANGE

Chiffre d'affaires

473,6

534,4

(11,4) %

(6,8) %

(0,1) %

(4,5) %

Résultat opérationnel ajusté

35,1

59,3

(40,8) %

Marge opérationnelle ajustée

7,4 %

11,1 %

(368) pb

(349) pb

+ 2 pb

(21) pb

Le chiffre d’affaires de l’activité Industrie a enregistré une baisse organique de 6,8 % au premier semestre 2020. Cette résilience témoigne notamment de l’impact positif de la stratégie de diversification vers les marchés Opex et hors Pétrole & Gaz. Au T2, la baisse a atteint 15,8 % à cause des perturbations liées à la fermeture de nombreuses unités opérationnelles du Groupe du fait du Covid-19.

La performance est très disparate selon les zones géographiques, avec le maintien de la croissance dans la plupart des pays d’Amérique latine grâce à un développement commercial important (activités de P&U et Opex Pétrole & Gaz), et dans certains pays européens, dont l’Espagne. À l’inverse, le chiffre d'affaires accuse une baisse à deux chiffres au Moyen-Orient et en Afrique (malgré la montée en puissance de contrats au Qatar) et en Amérique du Nord, ces régions ayant été fortement affectées par la situation actuelle de l’industrie Pétrole & Gaz. Parallèlement, le chiffre d’affaires de la région Asie-Pacifique affiche une baisse élevée à un chiffre (la Chine a enregistré une baisse à deux chiffres au premier semestre malgré une croissance au second trimestre, et la Corée du Sud une baisse à deux chiffres en raison de la fin d’un contrat).

Les activités liées aux Opex, qui font partie des Initiatives de Croissance du plan stratégique du Groupe, ont été résilientes au premier semestre 2020. Globalement, l'inspection des actifs énergétiques (inspection des systèmes électriques, réseau électrique, centrales nucléaires) a été peu perturbée, l’exécution de ces services étant critique dans les circonstances actuelles.

Le segment Power & Utilities (13 % du chiffre d’affaires de la division, P&U) a enregistré une baisse modérée à un chiffre au premier semestre 2020 tandis que les activités liées aux Opex P&U sont globalement stables, portées principalement par l’Amérique latine grâce à la montée en puissance d’importants contrats avec divers clients dans la distribution d’énergie (notamment en Argentine et au Chili). La plateforme Opex déployée dans le segment des réseaux électriques a poursuivi avec succès son expansion en Amérique latine. À la fin juin 2020, le Groupe a signé un important contrat P&U au Brésil avec un nouveau client afin de fournir des services électriques complets dans trois régions pendant une période de 5 ans. Ailleurs, des flux solides de chiffre d’affaires ont été observés en Europe (centrales nucléaires).

Les marchés Pétrole & Gaz ont connu une légère baisse, résultats de situations diverses selon les zones géographiques. Une baisse organique à deux chiffres a été enregistrée pour les activités liées aux Capex (15 % du chiffre d'affaires de la division). Celle-ci s’explique par un fort repli en Asie (la Chine ayant été sévèrement touchée par les fermetures liées au Covid-19 et la Corée du Sud par la fin d'un important contrat), tandis que les performances ont été solides en Afrique, en Amérique latine (sauf Brésil) et en Europe, notamment dans les projets liés au gaz. Le pipeline d'opportunités Capex Pétrole & Gaz est atone, conséquence de la baisse des prix du pétrole. Les activités liées aux Opex (18 % du chiffre d’affaires de la division) ont enregistré une croissance organique faible à un chiffre par rapport à l’exercice précédent (y compris au T2), avec d’importants développements en Afrique, amortis par les autres zones géographiques. Les opportunités de développement dans les services Opex restent bonnes globalement.

Ailleurs, les activités ont été impactées à des degrés divers. Les projets d'infrastructures essentiels ont continué à progresser. Les projets de suivi opérationnel « non essentiels » ont été mis en suspens pendant la période de confinement et ont repris progressivement depuis la levée des restrictions. Le secteur Manufacturier (11 % du chiffre d’affaires de la division) a été en croissance tandis que les Transports ont affiché un léger repli.

Pendant le premier semestre 2020, le Groupe a continué à progresser dans sa transformation digitale. Les outils numériques ont été largement utilisés pendant la crise liée au Covid-19 (ex. : jumeaux numériques, contrôle des actifs à l’aide de capteurs) et d’autres sont en cours de développement (ex. : Formation). Les inspections par drone ou smartphones se sont multipliées dans de nombreux secteurs et pays, aboutissant à plus d’efficacité et de sécurité pour les inspecteurs.

La marge opérationnelle ajustée au premier semestre est de 7,4 %, en recul de 368 points de base par rapport aux 11,1 % du S1 2019, du fait de la baisse du chiffre d’affaires (concentrée sur le T2), d’un effet de mix négatif persistant avec la forte accélération d’importants contrats Opex impliquant des coûts de mobilisation, bien qu’atténué par les mesures prises sur les coûts.

BÂTIMENT & INFRASTRUCTURES

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

VAR.

ORGANIQUE

PÉRIMÈTRE

CHANGE

Chiffre d'affaires

611,4

664,7

(8,0) %

(5,4) %

(2,2) %

(0,4) %

Résultat opérationnel ajusté

42,1

88,6

(52,5) %

Marge opérationnelle ajustée

6,9 %

13,3 %

(644) pb

(667) pb

+ 27 pb

(4) pb

L'activité Bâtiment & Infrastructures (B&I) affiche une diminution du chiffre d'affaires de 8,0 % au premier semestre 2020, avec un impact lié à la croissance externe négatif de 2,2 %, en raison notamment de la cession de l’entreprise américaine de services de conseil HSE en juin 2019.

Sur une base organique, malgré les fermetures de nombreuses unités opérationnelles du Groupe du fait du Covid-19, l’activité s’est montrée résiliente et a enregistré une croissance organique négative de 5,4 % au S1 2020. Au T2, le chiffre d’affaires a baissé de 10,5 % sur une base organique alors que la reprise de ses opérations chinoises a atténué l’effet des confinements dans d’autres régions (Europe, États-Unis et Amérique latine essentiellement).

Parallèlement, une baisse organique à deux chiffres a été enregistrée dans les activités liées à la Construction (41% du chiffre d’affaires de la division) du fait du confinement ; la performance dans les activités des Bâtiments en service (59 % du chiffre d’affaires de la division) a été significativement meilleure puisqu’étant en légère hausse.

Sur son principal marché européen (58 % du chiffre d'affaires de la division), le Groupe a enregistré une légère croissance organique du chiffre d’affaires portée par la France (45 % du chiffre d’affaires de la division) malgré le confinement lié au Covid-19 qui a eu un impact sur l’activité dès la mi-mars. Au premier trimestre, le Groupe a fortement bénéficié des nouveaux services lancés (liés à des programmes d’efficacité énergétique, suite à l’acquisition de Capital Energy), et de l’exécution de son solide carnet de commandes pour les activités liées aux Opex (près des trois-quarts de l’activité française). Au second trimestre, le confinement a provoqué une baisse d’activité avec la fermeture de sites de clients et le report des services, notamment pour les activités réglementaires. Les activités liées aux Capex ont été mises sous pression, une grande partie des projets ayant été mis à l’arrêt pendant le T2. Les autres pays ont connu une performance faible à cause du confinement général.

Le Groupe a enregistré une importante baisse sur une base organique en Asie-Pacifique (22 % du chiffre d’affaires de la division) à cause du confinement en Chine au cours du premier trimestre (en baisse de 17,4 % exclusivement en raison du T1). Au second trimestre, l’activité a redémarré et a permis au pays de réaliser une croissance organique de 8,6 % alimentée par des perspectives positives dans l’assistance à la gestion de projets d’infrastructures de transport et énergétiques (avec des opportunités croissantes sur les marchés publiques). Au cours du premier trimestre, les ingénieurs de Bureau Veritas ont fourni des services essentiels d’ingénierie, d’assistance et de gestion de la sécurité pour l’hôpital d’urgence de Shenzhen qui a été construit en 20 jours seulement. Le Japon, pour sa part, a réalisé une performance supérieure à la moyenne de la division grâce au développement robuste des services liés aux Capex.

En Amérique (18 % du chiffre d’affaires de la division), une baisse organique à deux chiffres a été enregistrée, principalement à cause de l’Amérique latine (en repli de 22,3 % du fait de la Colombie, du Brésil et du Mexique) alors que les États-Unis (en baisse de 7,3 % sur une base organique) ont bien résisté car le pays a continué à bénéficier de dynamiques fortes dans les services de mise en exploitation de centres de données compensant ainsi certains marchés finaux plus faibles. Au premier semestre, les clients du Groupe ont accéléré la mise en exploitation de centres de données pour soutenir l’accroissement du télétravail.

La marge opérationnelle ajustée au premier semestre est de 6,9 % en recul de 644 points de base, en raison d'une baisse du chiffre d’affaires, en Chine au premier trimestre et ailleurs au deuxième trimestre (liée aux mesures de confinement), et d'un effet de mix négatif significatifs en raison du portefeuille d’activités et des zones géographiques. Compte tenu de la bonne santé du carnet de commandes, des ajustements de ressources limités ont été effectués au premier semestre.

CERTIFICATION

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

VAR.

ORGANIQUE

PÉRIMÈTRE

CHANGE

Chiffre d'affaires

142,0

182,6

(22,2) %

(21,9) %

+ 0,5 %

(0,8) %

Résultat opérationnel ajusté

10,9

30,9

(64,7) %

Marge opérationnelle ajustée

7,7 %

16,9 %

(922) pb

(908) pb

+ 3 pb

(17) pb

La Certification est l’activité du Groupe qui a été la plus touchée par la crise liée au Covid-19 et par les mesures de confinement général observées dans de nombreux pays, dès le mois de mars. L’activité a enregistré un recul de 21,9 % sur une base organique au premier semestre 2020, dont -33,5 % au second trimestre car de nombreux audits ont été reportés.

Toutes les zones géographiques ont essuyé des tendances organiques négatives à deux chiffres à l’exception de quelques pays qui ont été moins touchés par les mesures de confinement (E.A.U., Vietnam). Les pays les plus impactés sont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne (du fait de l’exposition à l’industrie automobile) et le Brésil. La performance de la France a été dans la moyenne de la division. La Chine, qui a été fortement touchée pendant le premier trimestre à cause des restrictions extrêmes de mobilité (fort repli à deux chiffres), est parvenue à se stabiliser au second trimestre.

Dans le portefeuille du Groupe, les audits sociaux & personnalisés et les audits IATF dans l’automobile ont été les plus touchés par le report par les clients car les audits à distance n’étaient pas autorisés et la validité des certificats a été prolongée. Les services de Formation ont également été impactés par l’annulation des sessions de formation en présentiels, remplacées dans certains cas pas des formations à distance.

La baisse a été amortie dans les pays ou les segments où le Groupe était autorisé à fournir les services à distance via des solutions digitales. Dans beaucoup de pays, les organismes d’accréditation nationaux ont autorisé des audits à distance pour certaines activités et normes ISO sauf dans certains segments (Alimentaire, Automobile ou audits sociaux). Certains des audits QHSE et des systèmes de management de la sécurité de l'information ont été effectués à distance pendant le second trimestre avec des situations variées selon les pays (un taux d’adoption bon en Espagne, Italie, Inde, Brésil, Thaïlande et Danemark mais faible dans les autres pays). Bien que des solutions à distance soient développées et proposées à chaque client, elles ne deviennent pas pour autant la norme car elles restent difficiles à mettre en œuvre du côté du client. Début juillet, Sedex (Supplier Ethical Data Exchange), un des principaux fournisseurs de services de commerce éthique dans le monde, qui s’est donné pour mission d’améliorer les conditions de travail dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, a lancé des évaluations virtuelles. Bureau Veritas a été sélectionné dans le cadre d’un programme pilote, parmi les six sociétés d’audit affiliées (AAC, d’après le sigle anglais) approuvées par Sedex, pour réaliser des évaluations virtuelles
(SDA : Sedex Virtual Assessment).

La Certification des produits alimentaires biologiques affiche une croissance tandis que les audits de Développement durable et RSE, la certification des systèmes de gestion de la filière bois, les audits des opérations clients et la certification des personnels ont montré une forte résilience. Le Groupe a continué à diversifier son portefeuille, le développement de nouveaux produits accusant une baisse de seulement 6,1 % au premier semestre 2020 par rapport à l’exercice précédent. À titre d’exemple, de nouveaux produits liés à la formation ont été développés au Chili.

Dans le contexte du Covid-19, le Groupe s’est concentré sur des solutions de continuité d’activité en promouvant les audits à distance et les classes virtuelles. Il a préparé la sortie de crise avec des initiatives liées au redémarrage de l’activité en fin de confinement (« Redémarrez votre activité avec BV »), dont la dynamique est actuellement forte. De nombreux contrats ont été signés avec des clients de secteurs très variés, notamment l’hôtellerie et la restauration, l’aérien, la banque, les centres commerciaux ou le secteur public. Cette suite de solutions devrait contribuer à l’amélioration progressive de l’activité dès le troisième trimestre.

La marge opérationnelle ajustée au premier semestre est en net repli à 7,7 %. Ceci est la conséquence d’une baisse organique de 908 points de base due à une forte diminution du chiffre d’affaires, notamment au deuxième trimestre, en partie amortie par une structure de coûts flexible.

BIENS DE CONSOMMATION

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

VAR.

ORGANIQUE

PÉRIMÈTRE

CHANGE

Chiffre d'affaires

271,4

339,7

(20,1) %

(20,8) %

+ 0,1 %

+ 0,6 %

Résultat opérationnel ajusté

24,1

83,7

(71,2) %

Marge opérationnelle ajustée

8,9 %

24,6 %

(1 576) pb

(1 593) pb

+ 3 pb

+ 14 pb

L’activité Biens de consommation a enregistré un chiffre d’affaires en baisse de 20,8 % sur une base organique au premier semestre 2020, fortement impactée par les fermetures liées au Covid-19 dans la plupart des zones géographiques et des catégories de produits. Au deuxième trimestre, comme attendu, le chiffre d'affaires a continué à se détériorer (en baisse de 22,8 %), principalement à cause de la multiplication des mesures de confinement touchant les unités opérationnelles du Groupe et en raison des niveaux d’activité toujours faibles des clients américains et européens (commandes annulées et lancements de nouveaux produits suspendus). Les activités de Tests ont été sévèrement touchées (baisse de 26,7 %) tandis que les services d’Inspection et d’Audit ont mieux résisté (baisse de 4,5 %) pendant le premier semestre.

D’un point de vue géographique, alors que les niveaux d’activité dans la Chine se sont améliorés successivement tout au long du premier semestre (après un premier trimestre très faible), ils se sont détériorés dans la plupart des autres régions et plus particulièrement en Asie du Sud et Asie du Sud-Est.

Le segment Textiles (33 % du chiffre d’affaires de la division) a enregistré une performance inférieure à la moyenne de la division, fortement touché par les perturbations causées par les mesures de confinement en Chine au premier trimestre et ailleurs au deuxième trimestre, notamment en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est (l’Inde et le Bangladesh ont été fortement affectés). L’activité a fortement pâti aussi de conditions de marché difficiles avec les géants de la grande distribution aux États-Unis, et des effets des faillites successives.

À long terme, le Groupe espère continuer à profiter d'une accélération de l’approvisionnement hors de Chine ainsi que de la solide dynamique en Asie du Sud et du Sud-Est et des nouvelles zones géographiques (en particulier l’Europe de l’Est et Afrique).

Le segment Biens durables (31 % du chiffre d’affaires de la division) a réalisé une performance dans la moyenne de la division, ralenti par la plupart des régions, la Chine et les États-Unis plus particulièrement. Le sous-segment Jouets a été sous pression et le sous-segment Cosmétiques a enregistré une baisse à deux chiffres malgré une bonne performance en Corée du Sud. Les services d’Inspection et d’Audit (12 % du chiffre d’affaires de la division) ont montré une bonne résilience pendant le premier semestre, portés notamment par une croissance organique élevée à un chiffre en Chine. Cela inclut les audits sociaux et RSE qui sont sur une bonne dynamique. En atteste le contrat signé avec la marque de vêtements britannique Boohoo afin de procéder à un audit indépendant de sa chaîne d’approvisionnement (suite à des allégations de conditions de travail déplorables dans les usines de ses fournisseurs au Royaume-Uni).

Enfin, le segment Produits Électriques & Électroniques (36 % du chiffre d’affaires de la division) a réalisé une performance supérieure à la moyenne de la division, montrant une situation contrastée selon les sous-segments : une performance plus résiliente dans les activités de tests dans le Mobile mais très difficile dans l’Automobile électrique (services d’homologation et tests de fiabilité), portée par la Chine. L’activité a pâti de conditions de marché difficiles avec les géants de la grande distribution aux États-Unis, et de l’effet des fermetures liées au Covid-19. Une croissance a été observée en Corée du Sud et en Amérique latine tandis que les États-Unis et l’Europe ont affiché une décroissance significative. En Asie, les produits/infrastructures lié(e)s à la 5G conservent une bonne dynamique, les plateformes de test du Groupe dans la région (Corée du Sud et Taïwan en particulier) étant désormais totalement opérationnelles.

Tout au long de l’exercice 2020, l’incertitude autour des conditions économiques du fait du Covid-19 et la poursuite des discussions sur les tarifs douaniers devraient inciter les clients à maintenir une attitude attentiste en reportant ou annulant les lancements de nouveaux produits. Le Groupe ne voit aucune évolution de la situation à ce jour et reste très prudent quant à la seconde moitié de l’exercice.

La marge opérationnelle ajustée au premier semestre est de 8,9 % (baisse de 1 576 points de base), soit une forte baisse imputée à l’effet d’une importante diminution du chiffre d'affaires et d'un ajustement limité des coûts au premier trimestre. Des mesures de restructuration ont été mises en œuvre au second trimestre 2020.

Conférence téléphonique

  • Les résultats semestriels seront présentés le mardi 28 juillet à 18h00 (heure de Paris)

  • Une vidéo conférence sera retransmise en direct, accessible via : Lien vers la vidéo conférence

  • Les diapositives de la présentation seront disponibles sur : https://group.bureauveritas.com/fr

  • Les supports de communication seront disponibles sur le site Internet du Groupe

  • Numéro téléphoniques (direct) :

    • France : +33 (0)1 70 99 47 40

    • Royaume-Uni : +44 (0)20 3003 2666

    • États-Unis : +1 212 999 6659

    • International : +44 (0)20 3003 2666

    • Mot de passe : Bureau Veritas

Calendrier financier

  • Chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2020 : 22 octobre 2020 (après Bourse)

  • Résultats de l'exercice 2020 : 25 février 2021

  • Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2021 : 22 avril 2021

  • Résultats du 1er semestre 2021 : 28 juillet 2021

  • Chiffre d’affaires du 3ème trimestre 2021 : 26 octobre 2021

La Journée Investisseurs (devant se tenir à Paris, France), initialement prévue le 29 septembre 2020 est décalée en 2021 (la date exacte restant à confirmer).

À propos de Bureau Veritas

Bureau Veritas est un leader mondial de l’inspection, de la certification et des essais en laboratoire. Créé en 1828, le Groupe emploie plus de 75 000 collaborateurs dans plus de 1 500 bureaux et laboratoires dans le monde entier. Bureau Veritas aide ses clients à améliorer leurs performances, en offrant des services et des solutions innovantes pour s'assurer que leurs actifs, produits, infrastructures et processus répondent aux normes et réglementations relatives à la qualité, la santé, la sécurité, la protection de l’environnement et la responsabilité sociale.
Bureau Veritas est coté sur Euronext Paris et fait partie de l’indice Next 20.
Compartiment A, code ISIN FR 0006174348, mnémonique : BVI.
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Ce communiqué de presse (y compris ses annexes) contient des informations et déclarations de nature prospective basées sur les objectifs et prévisions à ce jour de la direction de Bureau Veritas. Ces informations et déclarations de nature prospective sont inévitablement soumises à un certain nombre de facteurs de risque et d’incertitude importants tels que ceux décrits dans le Document d’enregistrement universel enregistré auprès de l’Autorité des marchés financiers qui font que les résultats finalement obtenus pourront différer de ces objectifs ou prévisions. Ces informations de nature prospective n’ont de valeur qu’au jour de leur formulation et Bureau Veritas n’assume aucune obligation de mise à jour ou de révision de celles-ci, que ce soit en raison de nouvelles informations qui seraient à sa disposition, de nouveaux événements ou pour toute autre raison, sous réserve de la réglementation applicable.

Annexe 1 : Chiffre d’affaires du 2ème trimestre et du premier semestre 2020 par activité

EN MILLIONS D'EUROS

T2 / S1 2020

T2 / S1 2019

VARIATION

ORGANIQUE

PÉRIMÈTRE

CHANGE

Marine & Offshore

90,6

93,6

(3,2) %

(1,5) %

-

(1,7) %

Agroalimentaire & Matières Premières

244,4

299,4

(18,4) %

(15,0) %

+ 0,1 %

(3,5) %

Industrie

220,3

278,6

(20,9) %

(15,8) %

(0,1) %

(5,0) %

Bâtiment & Infrastructures

293,2

340,9

(14,0) %

(10,5) %

(2,7) %

(0,8) %

Certification

65,4

99,4

(34,2) %

(33,5) %

+ 0,5 %

(1,2) %

Biens de consommation

147,1

189,7

(22,5) %

(22,8) %

+ 0,1 %

+ 0,2 %

Chiffre d'affaires du T2

1 061,0

1 301,6

(18,5) %

(15,6) %

(0,6) %

(2,3) %

Marine & Offshore

185,0

180,9

+ 2,3 %

+ 3,4 %

-

(1,1) %

Agroalimentaire & Matières Premières

517,1

574,3

(10,0) %

(7,7) %

+ 0,3 %

(2,6) %

Industrie

473,6

534,4

(11,4) %

(6,8) %

(0,1) %

(4,5) %

Bâtiment & Infrastructures

611,4

664,7

(8,0) %

(5,4) %

(2,2) %

(0,4) %

Certification

142,0

182,6

(22,2) %

(21,9) %

+ 0,5 %

(0,8) %

Biens de consommation

271,4

339,7

(20,1) %

(20,8) %

+ 0,1 %

+ 0,6 %

Chiffre d’affaires du S1

2 200,5

2 476,6

(11,1) %

(9,0) %

(0,5) %

(1,6) %

Annexe 2 : Chiffre d’affaires du premier semestre 2020 par trimestre

CHIFFRE D'AFFAIRES 2020
PAR TRIMESTRE

EN MILLIONS D'EUROS

T1

T2

Marine & Offshore

94,4

90,6

Agroalimentaire & Matières Premières

272,7

244,4

Industrie

253,3

220,3

Bâtiment & Infrastructures

318,2

293,2

Certification

76,6

65,4

Biens de consommation

124,3

147,1

Total Groupe

1 139,5

1 061,0

Annexe 3 : Résultat et marge opérationnels ajustés par activité

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
AJUSTÉ

MARGE OPÉRATIONNELLE AJUSTÉE

S1 2020

S1 2019

VARIATION
(%)

S1 2020

S1 2019

VARIATION

EN MILLIONS D'EUROS

(POINTS DE BASE)

Marine & Offshore

42,7

38,4

+ 11,2 %

23,1 %

21,2 %

+ 185

Agroalimentaire & Matières Premières

60,9

79,6

(23,5) %

11,8 %

13,9 %

(209)

Industrie

35,1

59,3

(40,8) %

7,4 %

11,1 %

(368)

Bâtiment & Infrastructures

42,1

88,6

(52,5) %

6,9 %

13,3 %

(644)

Certification

10,9

30,9

(64,7) %

7,7 %

16,9 %

(922)

Biens de consommation

24,1

83,7

(71,2) %

8,9 %

24,6 %

(1 576)

Total Groupe

215,8

380,5

(43,3) %

9,8 %

15,4 %

(555)

Annexe 4 : Extraits des états financiers consolidés

Extraits des états financiers au 30 juin 2020, audités et arrêtés par le Conseil d’administration du 28 juillet 2020. Les procédures d’audit sur les comptes consolidés ont été effectuées. Le rapport d’examen limité des Commissaires aux comptes a été émis.

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ

IN EUR MILLIONS

S1 2020

S1 2019

Chiffre d’affaires

2 200,5

2 476,6

Achats et charges externes

(663,3)

(690,6)

Frais de personnel

(1 182,2)

(1 294,6)

Impôts et taxes

(22,0)

(24,0)

(Dotations) / reprises de provisions

(44,4)

(1,3)

Dotations aux amortissements

(212,4)

(142,2)

Autres produits et charges d’exploitation

(16,6)

7,3

Résultat opérationnel

59,6

331,2

Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence

-

0,5

Résultat opérationnel après quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence

59,6

331,7

Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie

4,6

0,9

Coût de l'endettement financier brut

(64,9)

(51,1)

Coût de l'endettement financier net

(60,3)

(50,2)

Autres produits et charges financiers

(5,8)

(7,2)

Résultat financier

(66,1)

(57,4)

Résultat avant impôts

(6,5)

274,3

Charge d'impôt

(24,3)

(89,3)

Résultat net des activités poursuivies

(30,8)

185,0

Résultat net des activités abandonnées

-

-

Résultat net

(30,8)

185,0

Intérêts minoritaires

(3,3)

(13,9)

Résultat net part du Groupe

(34,1)

171,1

Résultat par action (en euros) :

Résultat net

(0,08)

0,39

Résultat net dilué

(0,08)

0,39


ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE CONSOLIDÉE

EN MILLIONS D'EUROS

30 JUIN 2020

31 DÉC. 2019

Écarts d'acquisition

2 009,1

2 075,1

Immobilisations incorporelles

479,3

611,1

Immobilisations corporelles

390,6

444,9

Droits d'utilisation

356,4

369,0

Actifs financiers non courants

112,0

118,3

Impôts différés actifs

156,6

132,1

Total actif non courant

3 504,0

3 750,5

Clients et autres débiteurs

1 340,3

1 520,0

Actifs sur contrats

242,4

226,0

Impôt sur le résultat - actif

45,4

47,0

Instruments financiers dérivés

3,0

4,4

Autres actifs financiers courants

18,0

23,4

Trésorerie et équivalents de trésorerie

2 120,5

1 477,8

Total actif courant

3 769,6

3 298,6

Actifs destinés à être cédés

-

-

TOTAL ACTIF

7 273,6

7 049,1

Capital

54,2

54,2

Réserves et résultat consolidés

1 070,2

1 209,6

Capitaux propres revenant aux actionnaires de la société

1 124,4

1 263,8

Participations ne donnant pas le contrôle

51,1

58,3

Total capitaux propres

1 175,5

1 322,1

Dettes financières non courantes

2 967,8

2 918,5

Dettes de location non courantes

310,8

326,0

Autres passifs financiers non courants

104,4

115,7

Impôts différés passifs

96,7

122,9

Avantages au personnel à long terme

196,0

192,8

Provisions pour risques et charges

90,8

72,2

Total passif non courant

3 766,5

3 748,1

Dettes fournisseurs et autres créditeurs

1 058,3

1 098,6

Passifs sur contrats

204,3

197,2

Impôt sur le résultat exigible

136,9

137,4

Dettes financières courantes

763,2

369,0

Dettes de location courantes

94,0

92,6

Instruments financiers dérivés

14,6

4,9

Autres passifs financiers courants

60,3

79,2

Total passif courant

2 331,6

1 978,9

Passifs destinés à être cédés

-

-

TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES

7 273,6

7 049,1


TABLEAU CONSOLIDÉ DES FLUX DE TRÉSORERIE

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

Résultat avant impôts

(6,5)

274,3

Elimination des flux des opérations de financement et d'investissement

46,6

67,2

Provisions et autres éléments sans incidence sur la trésorerie

60,4

(6,5)

Amortissements et dépréciations

212,4

142,2

Variations du besoin en fonds de roulement lié à l'activité

113,7

(161,6)

Impôts payés

(62,3)

(83,3)

Flux net de trésorerie généré par l'activité

364,3

232,3

Acquisitions de filiales

(17,1)

(55,9)

Cessions d'activités

-

16,6

Acquisitions d'immobilisations corporelles & incorporelles

(44,9)

(56,4)

Cessions d'immobilisations corporelles & incorporelles

3,8

5,1

Acquisitions d'actifs financiers non courants

(11,0)

(8,4)

Cessions d'actifs financiers non courants

11,8

8,4

Variation des prêts et avances consentis

(2,5)

(11,4)

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

0,1

1,4

Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement

(59,7)

(100,6)

Augmentation du capital

2,2

0,7

Acquisition / Cession d'actions propres

3,0

2,8

Dividendes versés

(12,7)

(69,3)

Augmentation des emprunts et autres dettes financières

782,7

204,9

Remboursement des emprunts et autres dettes financières

(321,2)

(424,7)

Remboursement des dettes avec les actionnaires

-

(3,2)

Remboursement des dettes et intérêts de location

(52,0)

(43,3)

Intérêts payés

(53,6)

(40,1)

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement

348,6

(372,2)

Incidence des écarts de change

(12,2)

(0,2)

Incidence des changements de méthode

-

-

Variation de la Trésorerie nette

640,9

(240,7)

Trésorerie nette au début de la période

1 465,7

1 034,6

Trésorerie nette à la fin de la période

2 106,6

793,9

Dont disponibilités et équivalents de trésorerie

2 120,5

804,8

Dont concours bancaires courants

(13,9)

(10,9)

Annexe 5 : Résultat financier détaillé

RÉSULTAT FINANCIER

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

Coût de l'endettement financier net

(60,3)

(50,2)

Résultat de change

(3,2)

(4,8)

Coût financier des régimes de retraites

(0,9)

(1,4)

Autres

(1,7)

(1,0)

Résultat financier

(66,1)

(57,4)

Annexe 6 : Indicateurs alternatifs de performance

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL AJUSTÉ

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

Résultat opérationnel

59,6

331,2

Amortissement des actifs incorporels issus des acquisitions

104,4

38,5

Dépréciation et mise au rebut d’actifs immobilisés

22,0

-

Charges de restructuration

21,7

12,1

Résultats de cessions d'activités et autres charges et produits relatifs aux acquisitions

8,1

(1,3)

Perte de valeur des écarts d’acquisition

-

-

Total des éléments d'ajustement

156,2

49,3

Résultat opérationnel ajusté

215,8

380,5


ÉVOLUTION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL AJUSTÉ

EN POURCENTAGE ET POINTS DE BASE

Résultat opérationnel ajusté au 30 juin 2019

380,5

Variation organique

(155,9)

Résultat opérationnel ajusté organique

224,6

Effet périmètre

(1,8)

Résultat opérationnel ajusté à taux de change constant

222,8

Effet de change

(7,0)

Résultat opérationnel ajusté au 30 juin 2020

215,8

TAUX EFFECTIF D'IMPÔT AJUSTÉ

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

Résultat avant impôts

(6,5)

274,3

Charge d'impôt

(24,3)

(89,3)

Taux Effectif d'impôt (TEI)(a)

(373,8) %

32,5 %

Taux Effectif d'Impôt (TEI) ajusté

37,9 %

31,1 %

(a) TEI = Charge d'impôt / résultat avant impôt


RÉSULTAT NET AJUSTÉ

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

Résultat net part du Groupe

(34,1)

171,1

BPA(a) (en euro par action)

(0,08)

0,39

Éléments d’ajustement

156,2

49,3

Résultat net des activités destinées à être cédées

-

-

Effet d’impôt sur les éléments d'ajustement

(32,4)

(11,5)

Intérêts minoritaires

(2,3)

(2,3)

Résultat net ajusté part du Groupe

87,4

206,6

BPA ajusté(a) (en euro par action)

0,19

0,47

(a) Calculé sur le nombre moyen pondéré d’actions : 448 056 073 au S1 2020 et 437 222 344 au S1 2019


ÉVOLUTION DU RÉSULTAT NET AJUSTÉ PART DU GROUPE

EN MILLIONS D'EUROS

Résultat net ajusté part du Groupe au 30 juin 2019

206,6

Variation organique et effet périmètre

(115,2)

Résultat net ajusté part du Groupe à taux de change constant

91,4

Effet de change

(4,0)

Résultat net ajusté part du Groupe au 30 juin 2020

87,4


FLUX DE TRÉSORIE DISPONIBLE

EN MILLIONS D'EUROS

S1 2020

S1 2019

Flux net de trésorerie généré par l’activité
(Cash-flow opérationnel)

364,3

232,3

Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles nettes des cessions

(41,0)

(51,3)

Intérêts payés

(53,6)

(40,1)

Flux de trésorerie disponible

269,6

140,9


ÉVOLUTION DU FLUX NET DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR L'ACTIVITÉ

EN MILLIONS D'EUROS

Flux net de trésorerie généré par l'activité au 30 juin 2019

232,3

Variation organique et effet périmètre

+ 141,7

Flux net de trésorerie généré par l'activité à taux de change constant

374,0

Effet de change

(9,7)

Flux net de trésorerie généré par l'activité au 30 juin 2020

364,3


DETTE FINANCIÈRE NETTE AJUSTÉE

EN MILLIONS D'EUROS

30 JUIN 2020

31 DÉC. 2019

Endettement brut total

3 731,0

3 287,5

Trésorerie et équivalents de trésorerie

2 120,5

1 477,8

Endettement net consolidé

1 610,5

1 809,7

Instruments de couverture de devises

6,4

3,6

Dette financière nette ajustée

1 616,9

1 813,3

Annexe 7: Définitions et rapprochement des indicateurs alternatifs de performance avec les indicateurs IFRS

Le processus de gestion de Bureau Veritas repose sur les indicateurs alternatifs de performance présentés ci-après. Ceux-ci ont été déterminés dans le cadre de la planification budgétaire et du reporting du Groupe, en interne et en externe. Bureau Veritas estime que ces indicateurs fournissent des renseignements supplémentaires utiles pour les utilisateurs des états financiers pour comprendre de façon adéquate la performance du Groupe, notamment sur le plan opérationnel. En outre, certains de ces indicateurs font référence dans l’industrie du « TIC » (Test, Inspection, Certification) et sont ceux principalement utilisés et suivis par la communauté financière. Ces indicateurs alternatifs de performance doivent être considérés comme complémentaires des indicateurs IFRS et des mouvements qui en découlent.

CROISSANCE

Croissance totale du chiffre d’affaires

Le pourcentage de croissance totale du chiffre d’affaires est un ratio qui mesure l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe tel qu’il existe à la fin de l’exercice N par rapport à l’exercice N-1. La croissance totale du chiffre d’affaires se décompose en 3 éléments :

  • La croissance organique ;

  • L'impact périmètre ;

  • L’effet de change.

Croissance organique

Le Groupe suit en interne et publie une croissance « organique » de son chiffre d’affaires que la Direction considère comme plus représentative de la performance opérationnelle pour chacun de ses secteurs d’activité.

La principale mesure de gestion et de contrôle de la croissance du chiffre d’affaires du Groupe est une croissance comparable. En effet, celle-ci permet de suivre l’évolution des activités du Groupe hors effets de change qui sont exogènes à Bureau Veritas, et des effets de portefeuille, qui concernent des activités nouvelles ou ne faisant plus partie de leurs activités respectives. Cette mesure est utilisée pour l'analyse interne de la performance.

Bureau Veritas estime que cette mesure offre à la Direction et aux investisseurs une compréhension plus complète des résultats d’exploitation sous-jacents et des tendances des activités en cours, en excluant l’effet des acquisitions, des désinvestissements, y compris les cessions pures, ainsi que la cessation non désirée des activités (comme par exemple en raison de l’apparition de sanctions internationales), et l’évolution des taux de change pour les activités qui sont assujetties à la volatilité et qui peuvent occulter les tendances sous-jacentes.

Le Groupe estime également que la présentation séparée du chiffre d’affaires organique de ses activités fournit à la Direction et aux investisseurs des informations utiles sur les tendances de ses activités industrielles et permet une comparaison plus directe avec d'autres entreprises du secteur.

La croissance organique du chiffre d’affaires représente le pourcentage de croissance du chiffre d’affaires, présenté au niveau du Groupe et pour chaque activité, à périmètre et taux de change constants sur des périodes comparables :

  • à périmètre de consolidation constant : effet de variation de périmètre retraité sur la base d'une période de douze mois ;

  • à taux de change constants : exercice N retraité en utilisant les taux de change de l’exercice N-1.

Impact périmètre

Afin d’établir une comparaison à données comparables, l’impact des changements dans le périmètre de consolidation est déterminé :

  • pour les acquisitions de l’exercice N, en déduisant du chiffre d’affaires de l’exercice N, le chiffre d’affaires généré par les activités acquises durant l’exercice N ;

  • pour les acquisitions de l’exercice N-1, en déduisant du chiffre d’affaires de l'exercice N, le chiffre d’affaires généré par les activités acquises pendant les mois durant lesquels les activités acquises n’étaient pas consolidées en N-1 ;

  • pour les cessions et désinvestissements de l’exercice N, en déduisant du chiffre d’affaires de l’exercice N-1, le chiffre d’affaires généré par les activités cédées et désinvesties durant l’exercice
    N-1 pendant les mois où les activités ne faisaient pas partie du Groupe durant l’exercice N ;

  • pour les cessions et désinvestissements de l’exercice N-1, en déduisant du chiffre d’affaires de l’exercice N-1, le chiffre d’affaires généré par les activités cédées et désinvesties durant l’exercice
    N-1 avant la cession.

Effet de change

L’effet de change est calculé en convertissant le chiffre d’affaires de l’exercice N aux taux de change de l’exercice N-1.

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL AJUSTÉ ET MARGE OPÉRATIONNELLE AJUSTÉE

Les deux indicateurs mentionnés ci-après correspondent à des indicateurs clés pour mesurer la performance récurrente de l’activité, en excluant les éléments significatifs qui, en raison de leur nature et de leur caractère inhabituel, ne peuvent être considérés comme inhérents à la performance sous-jacente et intrinsèque du Groupe. En outre, Bureau Veritas estime que ces indicateurs, présentés au niveau du Groupe et pour chaque activité, sont plus représentatifs de la performance opérationnelle de son secteur d’activité.

Résultat opérationnel ajusté

Le résultat opérationnel ajusté correspond au résultat opérationnel avant prise en compte des éléments d’ajustements suivants :

  • les amortissements des actifs incorporels issus des acquisitions ;

  • les dépréciations et mises au rebut des actifs immobilisés ;

  • les pertes de valeurs des écarts d’acquisition ;

  • les honoraires et charges d’acquisition d’activités ;

  • les ajustements des compléments de prix d’acquisition des activités ;

  • les résultats de cession d’activités ;

  • les charges de restructuration.

Lorsqu’une acquisition est réalisée en cours d’exercice, le montant des amortissements des actifs incorporels est calculé en tenant compte d’un prorata temporis.

Étant donné la durée de la période d’ajustement permettant de déterminer la juste valeur des actifs et passifs acquis (12 mois), l’amortissement des actifs incorporels de l’année d’acquisition peut, dans certains cas, reposer sur une évaluation temporaire et être légèrement ajusté l’année suivante, lorsque la valeur finale des actifs incorporels est connue.

Le résultat opérationnel ajusté organique représente le résultat opérationnel ajusté à périmètre et taux de change constants sur des périodes comparables :

  • à périmètre de consolidation constant : retraité sur la base d'une période de douze mois ;

  • à taux de change constants : exercice N retraité en utilisant les taux de change de l’exercice N-1.

L’impact périmètre et l’effet de change sont calculés selon une approche similaire à celle appliquée pour le chiffre d’affaires pour chacune des composantes du résultat opérationnel et du résultat opérationnel ajusté.

Marge opérationnelle ajustée

La marge opérationnelle ajustée, présentée en pourcentage, correspond au résultat opérationnel ajusté rapporté au chiffre d’affaires. La marge opérationnelle ajustée peut être exprimée sur une base organique ou à taux de change constants, permettant dans ce dernier cas d’isoler la performance de l’effet de change qui est exogène au Groupe.

TAUX EFFECTIF D’IMPÔT AJUSTÉ

Le taux effectif d’impôt (TEI) représente la charge d’impôt divisée par le montant du résultat avant impôt.

Le taux effectif d’impôt ajusté (TEI ajusté) représente la charge d'impôt ajustée de l’effet d'impôt sur les éléments d'ajustement divisée par le résultat avant impôt avant prise en compte des éléments d'ajustement (voir ci-avant la définition du résultat opérationnel ajusté).

RÉSULTAT NET AJUSTÉ

Résultat net ajusté part du Groupe

Le résultat net ajusté part du Groupe est défini comme le résultat net part du Groupe ajusté des éléments d’ajustement (voir ci-avant la définition du résultat opérationnel ajusté) et de l’effet d'impôt sur les éléments d'ajustement. Le résultat net ajusté part du Groupe exclut la part des intérêts minoritaires sur les éléments d’ajustements et ne concerne que les activités poursuivies.

Le résultat net ajusté part du Groupe peut être exprimé à taux de change constants, permettant ainsi d’isoler la performance de l’effet de change qui est exogène au Groupe. L’effet de change est calculé sur la base de la conversion des différents éléments du compte de résultat de l’exercice N aux taux de change de l’exercice N-1.

Résultat net ajusté part du Groupe par action

Le résultat net ajusté part du Groupe par action, ou bénéfice net ajusté par action (BPA ajusté), correspond au résultat net ajusté part du Groupe divisé par le nombre moyen pondéré d’actions sur l’exercice.

FLUX DE TRÉSORERIE DISPONIBLE

Le flux de trésorerie disponible correspond au flux net de trésorerie généré par l’activité (ou cash-flow opérationnel) retraité des éléments suivants :

  • acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles ;

  • cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles ;

  • intérêts payés.

Il est à noter que le flux net de trésorerie généré par l’activité est présenté après impôts payés.

Le flux de trésorerie disponible organique représente flux de trésorerie disponible à périmètre et taux de change constants sur des périodes comparables :

  • à périmètre de consolidation constant : retraité sur la base d'une période de douze mois ;

  • à taux de change constants : exercice N retraité en utilisant les taux de change de l’exercice N-1.

L’impact périmètre et l’effet de change sont calculés selon une approche similaire à celle appliquée pour le chiffre d’affaires pour chacune des composantes du flux net de trésorerie généré par l’activité et du flux de trésorerie disponible.

ENDETTEMENT FINANCIER

Endettement brut

L’endettement brut (ou dette financière brute) correspond aux emprunts et dettes auprès d’établissements de crédits auxquels s’ajoutent les concours bancaires.

Endettement net

L’endettement net (ou dette financière nette) tel que défini et utilisé par le Groupe correspond à l’endettement brut diminué de la trésorerie et équivalents de trésorerie. La trésorerie et équivalents de trésorerie est constituée des valeurs mobilières et créances assimilées ainsi que des disponibilités.

Endettement net ajusté

L’endettement net ajusté (ou dette financière nette ajustée) tel que défini et utilisé par le Groupe correspond à l’endettement net tenant compte des instruments de couverture de devises.

EBITDA CONSOLIDÉ

L’EBITDA consolidé correspond au résultat net avant intérêts, impôts, amortissements et provisions ajusté des 12 derniers mois de toute entité acquise. L’EBITDA consolidé est utilisé par le Groupe dans le cadre du suivi des ratios bancaires.




1 Indicateurs alternatifs de performance présentés, définis et réconciliés avec les indicateurs IFRS dans les annexes 6 et 7.


2 Afin d’assurer la santé et la sécurité de ses salariés, de ses prestataires et de ses actionnaires et la préservation des droits de participation de ces derniers à l’Assemblée générale annuelle, le Conseil d’administration de Bureau Veritas qui s’est réuni le 13 mars 2020 a pris la décision de reporter la date de l’Assemblée générale annuelle initialement fixée le jeudi 14 mai 2020 au vendredi 26 juin 2020.


3 Au 30 juin 2020, sur la base de la dette brute ajustée des échéances 2020 et 2021 ayant fait l’objet d’un refinancement au cours de l’exercice 2019, pour un montant total de 679 millions d’euros.


4 Investissement net : acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles nettes des cessions.


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