Yahoo Finance La bonne affaire immobilière de Marine Le Pen avec le milliardaire anti-IVG Stérin
EXCLUSIF - La famille Le Pen a vendu pour 2,5 millions d’euros la villa de Rueil-Malmaison où habite le fondateur du FN (renommé RN depuis). L’acheteur est une société détenue par l’homme d’affaires Pierre-Edouard Stérin et le gestionnaire de son fonds d’investissement.
La propriété est plus modeste que le manoir de Montretout, la plus célèbre des résidences de la dynastie Le Pen, mais pas moins confortable. Située à deux pas du parc de Rueil-Malmaison, cette maison bourgeoise de 300 m2 et neuf pièces sur deux étages est le vrai domicile de Jean-Marie Le Pen et de sa seconde femme Jany. Elle est agrémentée d’une piscine avec une dépendance de 54 m2 et d’un jardin de 1.600 m2 ombragé par de hauts conifères. Une villa qui appartenait jusque récemment pour moitié au fondateur du Front national, le parti d’extrême droite renommé depuis Rassemblement national, et pour moitié à ses filles, Marine et Yann.
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Mais, depuis quelques mois, les Le Pen ne sont plus propriétaires de La Bonbonnière, le surnom de la demeure. Selon nos informations, elle a été vendue le 13 novembre 2023 pour 2,5 millions d’euros à une société civile immobilière, détenue à 80 % par le financier François Durvye et à 20 % par une filiale du groupe du milliardaire Pierre-Edouard Stérin, domiciliée en Belgique (Otium Immobilier). Les deux hommes sont très proches. Le premier est le directeur général d’Otium Capital, le fonds d’investissement du second, inventeur des coffrets cadeaux Smartbox et 104e fortune de France dans le classement Challenges.
« Investissements opportunistes »
Jean-Marie Le Pen étant âgé de 96 ans et très affaibli, ce sont Marine Le Pen et sa sœur qui se sont principalement occupées de la négociation. Elles ont en particulier obtenu que leur père et Jany puissent continuer à habiter la demeure ces prochaines années. Contacté, François Durvye confirme l’opération en soulignant qu’« il réalise dans l’immobilier, comme dans tous les secteurs, des investissements opportunistes ». De son côté, Pierre-Edouard Stérin affirme « ne pas être au courant de cette acquisition ».
Une chose est certaine, la transaction a été plutôt une bonne affaire pour les Le Pen. En 2012, lorsque Jean-Mari[...]
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