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Au lendemain du premier tour, les investisseurs sont rassurés et la Bourse bondit de 2 %

CE

La place parisienne a bondi de 2 % au lendemain du premier tour des législatives, en réaction à l’éloignement de la menace d’une mainmise du Nouveau Front populaire qui soulage les esprits. La perspective d’un Rassemblement national sans majorité absolue écarte aussi les mesures les plus radicales impliquant une hausse inquiétante du déficit public.

Les lendemains d’élections se suivent et ne se ressemblent pas à la Bourse de Paris. Si le résultat des élections européennes a donné lieu à un recul de 2 %, celui du premier tour des élections législatives a fait bondir la place parisienne de plus de 2 %, ce lundi 1er juillet.

Pourtant, comme à l’issue du scrutin européen, le Rassemblement national arrive largement en tête des votes. Mais cette fois, l’analyse qu’en font les experts et investisseurs n’est pas la même.

Ces derniers saluent, en fait, deux choses. D’abord, l’éloignement d’une possible arrivée aux commandes du Nouveau Front populaire qui, compte tenu d’un programme axé sur une contribution accrue des grandes entreprises au désendettement de la France et d’une revue des différents régimes fiscaux, alarmait les investisseurs. La perspective de voir Jean-Luc Mélenchon nommé premier ministre n’était pas sans affoler les esprits.

Pas de majorité absolue pour le Rassemblement national

Par ailleurs, si le Rassemblement national arrive largement en tête des premiers votes, il semble évident au vu des résultats du premier tour et des anticipations du second, qu’il n’aura pas une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Ce qui veut dire qu’il ne pourra pas mettre en œuvre toutes les réformes radicales que son leader, Jordan Bardella, a égrenées au fil des derniers jours.

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De la sorte, les investisseurs se ruent ce lundi sur les valeurs et secteurs ayant le plus souffert ces quinze derniers jours : à savoir les groupes bancaires, de construction et concessions. Sans que ces achats ne viennent encore compenser les pertes subies : les valeurs bancaires gagnent entre 3 et 4 % après des replis de plus de 10 % au lendemain des européennes.

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