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Attal, Darmanin, Le Maire, Philippe : tir groupé contre Macron !

Kin Cheung / POOL / AFP

EDITORIAL. Le Premier ministre et les ministres de l’Intérieur et de l’Economie lâchent en rase campagne le président auquel ils ne pardonnent pas sa dissolution suicide. Le président d’Horizons lui donne le coup de grâce en envisageant une majorité « parlementaire » qui ne devra plus rien à l’Elysée. Le risque ? Qu’ils « tirent contre leur camp », comme le soutient Bayrou.

À quelques jours du premier tour d’élections législatives qui pourraient porter l’extrême droite au pouvoir, le « camp Macron » - ou ce qu’il en reste — est plongé dans une forme à peine soft de… guerre civile. Il s’agit non pas de limiter les dégâts électoraux, mais « d’achever » ce chef de l’État fort mal en point. À la manœuvre, les plus haut gradés du camp présidentiel, rien que ça, qui ne pardonnent toujours pas et ne pardonneront jamais cette dissolution suicide.

Attal prend ses aises

Le Premier ministre Gabriel Attal, en une formule à la Mélenchon, appelle les Français à « le choisir ». Comme si les législatives, cette fois, servaient à désigner mécaniquement le chef du gouvernement, interdisant à Emmanuel Macron toute liberté de choix. Un président contraint. Un président sans pouvoir. Décidément le « petit frère » Attal a pris ses aises.

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Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, en place depuis le premier jour du macronisme au pouvoir, a alors dénoncé avec une inattendue brutalité les « cloportes » qui entourent le président. Une manière, qui ne trompe personne, de ne pas attaquer de manière frontale le président. Mais qui a nommé les « cloportes » ? Emmanuel Macron. Mais qui écoutent ces « cloportes » plutôt que des hommes politiques « responsables » façon… Le Maire ? Emmanuel Macron.

La solitude du président

C’est ensuite Gérald Darmanin qui a aussitôt enchaîné dans les vacheries en série. Le ministre de l’Intérieur a fait comprendre que si, à l’inverse d’Attal et de Le Maire, il avait été mis dans le secret de la dissolution, il n’y était pas lui non plus favorable. Ultrasolitude du président…

Et coup ultime porté par Édouard Philippe : puisque Macron a « tué » la majorité présidentielle, le maire du Havre va tenter de mettre en place une nouvelle majorité « parlementaire » qui ne devra rien à l’Élysée, ni fidélité ni discipline.

La rage des macr[...]

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