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Applis de rencontres : seulement pour le sexe ?

Tinder, GrindR, Happn ou encore Fruitz. Il existe désormais une multitude d’applications mobiles permettant de rencontrer et séduire un ou une partenaire, selon les goûts de chacun. Ces applis ne proposent pas de profils détaillés des utilisateurs et sont fondés sur l’appréciation de photos par balayage. Elles traînent globalement une réputation de moyen de collectionner les partenaires sexuels sans lendemain. Et selon certaines voix, ce phénomène entraînerait une dégradation de la qualité des liens intimes, rendant les gens incapables de s’investir dans une histoire d’amour exclusive ou à long-terme. Est-ce exact ? C’est ce qu’a souhaité déterminer l’équipe de Gina Potarca de l’Université de Genève en Suisse.

Pour le savoir, elle a mené en 2018, une enquête sur plus de 3 000 personnes de plus de 18 ans, en couple et ayant rencontré leurs partenaires dans la dernière décennie. Le premier constat est que « les sites internet de rencontre -l’outil qui a précédé les applications-, attire principalement les personnes de plus de 40 ans et/ou divorcées qui recherchent l’amour ». Quant aux applications, « elles simplifient le procédé en évitant le fastidieux exercice de remplissage de formulaires ». Ce qui fait qu’elles attirent des catégories plus jeunes de la population.

Motivés par la cohabitation

Les jeunes ne cherchent-ils donc plus l’amour ? D’après les observations de Gina Potarca « aucune différence n’existe sur l’intention de se marier ». Elles démontrent même que les utilisateurs des applis « sont plus motivés que les autres à l’idée de cohabiter ». Sans compter que « les couples initiés par des applications de rencontre expriment la même satisfaction envers leur relation que les autres », note-t-elle. Le sexe sans lendemain ne serait donc pas le seul moteur pour ces dispositifs de rencontre.

Une bonne nouvelle ? « Sachant que les applications de rencontre sont devenues probablement encore plus populaires pendant les périodes de confinement et de distanciation sociale de cette année 2020, il est rassurant d’écarter les préoccupations alarmantes concernant les effets à long terme de l’utilisation de ces outils », estime la chercheuse. Il est possible d’ajouter que les intérêts de chacun – sexe sans lendemain ou relation à long terme – évoluent sans doute au cours de la vie.