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Affaire Luc Besson : Sand Van Roy fait condamner Le Point pour diffamation

L'actrice Sand Van Roy, qui accuse le cinéaste Luc Besson de viols et agressions sexuelles, a obtenu jeudi à Paris la condamnation pour diffamation de l'hebdomadaire Le Point et d'un de ses journalistes pour l'avoir qualifiée de "call-girl".

L'actrice Sand Van Roy, qui accuse le cinéaste Luc Besson de viols et agressions sexuelles, a obtenu jeudi à Paris la condamnation pour diffamation de l'hebdomadaire Le Point et d'un de ses journalistes pour l'avoir qualifiée de "call-girl". Etienne Gernelle, directeur de publication de l'hebdomadaire, et Aziz Zemouri, auteur de l'article mis en cause, ont été condamnés jeudi par le tribunal correctionnel de Paris à une amende respective de 3.000 euros et 2.000 euros. Ils doivent également payer solidairement 3.000 euros de dommages et intérêts à Sand Van Roy et 2.000 euros de frais de justice.

Dans deux articles diffusés en mai 2018, quelques jours après sa première plainte pour viol, l'hebdomadaire présentait la plaignante comme une ancienne "call-girl". Interrogé par Mediapart, Aziz Zemouri avait maintenu l'emploi de ce terme, assurant "avoir atténué la réalité" et se fonder sur "des témoignages recueillis dans le milieu du cinéma et les productions Besson". A l'audience, fin mai, son conseil n'a produit aucun témoignage mais un procès-verbal d'audition d'une amie de Sand Van Roy, issu de l'enquête sur les accusations de viol, évoquant une "relation" entre la plaignante et un homme âgé."

Déjà condamné trois fois pour complicité de diffamation

Dans sa décision, jeudi, le tribunal correctionnel a balayé cet "unique document" utilisé comme preuve de son enquête sérieuse par le journaliste : il "n'établit pas la réalité de l'imputation diffamatoire". Il a tancé l'absence d'"enquête sérieuse" du journaliste qui "aurait dû s'exprimer avec prudence et mesure". La 17e chambre du tribunal judiciaire de Paris a aussi estimé que la mention de "la prétendue activité passée de 'call-girl'" prêtée à Mme Sand Van Roy était "sans(...)


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