Les Émirats arabes unis veulent frapper un gros coup en rachetant un géant européen de la chimie

Des «négociations concrètes» vont être entamées. L’Émirati Adnoc va-t-il frapper un gros coup sur le marché européen et racheter le géant de la chimie Covestro ? L’opération, qui serait en bonne voie à en croire Boursorama, valoriserait Covestro à 11,72 milliards d'euros. Si le PDG Markus Steilemann affirme avoir «bien progressé dans [ses] discussions avec Adnoc», le communiqué du groupe allemand reste plus prudent : «À l'heure actuelle, il n'est pas certain que les négociations à venir aboutissent à une transaction.» Mais les discussions sont bien avancées avec comme «point de départ des discussions sur une offre possible de 62 euros par action», peut-on apprendre.

Spécialiste des polymères (polyuréthane, polycarbonate...) et des produits chimiques, Covestro a vu son cours bondir de 6,95% à 54,80 euros après cette annonce, lundi 24 juin. De son côté, la compagnie nationale pétrolière émiratie s’est félicitée «de la décision de Covestro de débuter une phase de due diligence sur la base de [sa] dernière offre». Si les premières discussions entre les deux groupes ont été révélées au grand jour au mois de septembre dernier, elles durent en réalité depuis plusieurs mois, mais à l’origine, le prix de rachat évoqué oscillait entre 55 et 57 euros par action, avait appris Bloomberg.

Si accord il y a, il sera soumis aux résultats d'un audit dit de «due diligence». Il s’agit d’une procédure de consultation des comptes de l'entreprise, rachetée par le potentiel acquéreur. Pourquoi Adnoc, (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

CAC 40 : la Bourse de Paris plombée par Airbus, qui connaît un gros trou d’air
BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole… nos banques forcées à de grosses économies ?
Airbus déçoit et plonge en Bourse, le motoriste Safran emporté dans sa chute
Eurofins Scientific contre-attaque face à Muddy Waters et panse ses plaies en Bourse
Bourse : la chute du bitcoin augure un krach du Nasdaq mené par Nvidia, alerte un courtier