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Brexit : S&P et Fitch enfoncent le clou

C’est ce qu’on pourrait appeler le deuxième effet boomrang du Brexit. Après le plongeon des marchés, les agences de notation sont montées au créneau lundi soir, en tout cas, deux des trois plus grandes. De trop nombreuses incertitudes Le Royaume-Uni a ainsi perdu son triple A chez Standard & Poor’s. La seule agence à encore accorder la note maximum à la dette britannique l’a abaissée de deux crans à AA avec perspective négative ; ce qui signifie qu’une nouvelle dégradation n’est pas exclue. S&P justifie sa décision par l’incertitude politique, économique et constitutionnelle résultant du Brexit. L’agence évoque notamment le risque de sécession de l’Ecosse et de l’Irlande du Nord. Fitch lui a emboîté le pas, abaissant la note de la dette britannique de AA+ à AA. L’agence avait retiré la note maximum au Royaume-Uni en 2013, comme Moody’s. Cette dernière a indiqué la semaine dernière qu’elle pourrait aussi dégrader la note britannique. Le risque se paie cher Ces dégradations pourraient faire flamber les coûts de financement de la Grande-Bretagne. En effet, moins un Etat est jugé fiable, plus ses emprunts sont risqués, et le risque se paie sur les marchés. Après être passé pour la première fois de son histoire en territoire négatif lundi, alors que les investisseurs délaissaient les marchés d’actions pour se réfugier sur l’obligataire, le rendement des gilts, les obligations souveraines à 10 ans, gagnait près de 4% mardi après-midi. La Banque d’Angleterre à la rescousse ? Le bol d’air pourrait venir de la Banque d’Angleterre. Après avoir mis 250 milliards de livres à disposition des marchés dès vendredi, elle pourrait baisser ses taux d’intérêt, les ramenant de leur plus bas historique de 0,5% à zéro, voire en territoire négatif. Cela aurait le mérite de stimuler l’activité, mais au risque de couler les banques. Pour éviter la catastrophe, son gouverneur, Mark Carney, pourrait mettre à leur disposition des liquidités d’urgence.