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Yaourts, beurre, lait… : pourquoi les prix de ces produits ne sont pas près de baisser ?

Africa Studio/AdobeStock

Il y a encore des récalcitrants. Le gouvernement fait du forcing pour contraindre les marques à baisser le tarif des produits dans les rayons des magasins, affirmant que le prix de certaines matières premières diminue. Il va même jusqu’à avancer la date des négociations commerciales entre les magasins et les marques. Historiquement, elles se tiennent du 1er novembre au 1er mars de chaque année. Mais pour casser la spirale inflationniste, l'exécutif a décidé de les décaler afin de les clore au plus tard le 15 janvier 2024. Un dispositif qui va faire l’objet d’un projet de loi présenté le 27 septembre au Conseil des ministres. Objectif : pousser les marques à revoir leurs tarifs pour que les prix baissent au plus vite.

Mais certains agitent la carte joker et voudraient des dérogations, avançant l’argument que leurs coûts de production restent élevés. Parmi eux, les fabricants des produits laitiers comme Bel (Kiri, Mini Babybel, la Vache Qui Rit…), Savencia (Caprice des Dieux, Saint-Môret, Tartare…) ou encore Lactalis (Président, Galbani, Lactel…), Danone. “La matière première laitière représente 55% des dépenses des marques et le prix du lait en France payé aux producteurs fait partie du plus élevé d’Europe”, avance François-Xavier Huard, président de la Fédération nationale des industries laitières (FNIL), qui réunit 100 entreprises laitières, des multinationales aux ETI. Pour cette raison et afin de garantir une juste rémunération aux éleveurs laitiers, ils avaient déjà obtenu (...)

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