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Wall Street s'interroge sur l'impact de la baisse des cours du brut

par Rodrigo Campos

NEW YORK (Reuters) - Avec les cours du pétrole à leur plus bas niveau depuis cinq ans, les investisseurs à Wall Street cherchent à mesurer l'impact de cette nouvelle donne sur les sociétés au-delà du cas évident du secteur de l'énergie.

La question est compliquée, aussi seront-ils attentifs aux commentaires des uns et des autres, notamment des grands groupes industriels, lors des réunions investisseurs qui vont se succéder d'ici Noël.

Lundi par exemple, Dover, un groupe de l'Illinois qui fabrique entre autres des pompes et capteurs utilisés dans l'extraction d'hydrocarbures, réunira les analystes. Le titre a perdu 9% sur les huit dernières séances de Bourse.

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"Sur les deux prochains trimestres, si les activités de forage et de construction d'infrastructures venaient à ralentir, ce sont des entreprises comme celle-ci qui en feraient les frais", observe Kim Forrest, analyste marchés chez Fort Pitt Capital Group à Pittsburgh.

Le rapport annuel de Dover indique qu'il réalise le quart de son chiffre d'affaires dans le secteur de l'énergie, activité qu'il entendait développer lorsque ce document a été rédigé fin 2013.

Goldman Sachs a consacré dernièrement une note de recherche aux groupes industriels ayant une exposition au pétrole et au gaz.

Parmi eux, Honeywell et General Electric ont une exposition de 15% alors que United Technologies, qui réunit les investisseurs le 11 décembre, est "moins dépendant du pétrole" selon les analystes de la banque.

Honeywell communiquera sur ses perspectives le 15 décembre et GE organise une journée investisseurs le lendemain.

L'action GE a été moins volatile qu'à l'habitude ces derniers temps, ce qui la rend plus vulnérable à une mauvaise surprise, note Goldman Sachs.

Pour Honeywell, Goldman relève que le titre a eu une variation moyenne de 3,4% après les sept derniers points sur les perspectives, à comparer à un mouvement de 1,9% à la suite des huit dernières publications de résultats.

"Il sera peut-être un peu tôt pour ces groupes de donner des indications sur l'impact de la baisse des cours du pétrole sur leurs résultats, que ce soit en négatif ou en positif", tempère toutefois Tim Ghriskey, directeur des investissements chez Solaris Group à Bedford Hills (New York).

Dans le secteur de l'énergie, l'équation est beaucoup plus simple pour les analystes : ils ne cessent de revoir à la baisse leurs estimations de résultats. Lundi dernier, le consensus pour les résultats du quatrième trimestre des valeurs de l'indice S&P de l'énergie faisait ressortir une baisse de 11,2% sur un an, selon les données de Thomson Reuters. Vendredi, ce recul atteignait 14,7%.

(avec Chuck Mikolajczak, Véronique Tison pour le service français)