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Wall Street se prépare à un déluge de résultats

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK (Reuters) - La semaine à venir sera marquée par une avalanche de résultats de sociétés à Wall Street et les investisseurs espèrent de bonnes nouvelles qui feront oublier pour de bon le récent accès de faiblesse du marché.

Près d'un tiers des sociétés du S&P-500 publieront leurs comptes du premier trimestre, parmi lesquelles Apple, Microsoft, McDonald's et AT&T.

S'y ajouteront des valeurs à la mode comme Netflix et Facebook, si bien que la semaine permettra de faire un premier bilan complet de "Corporate America" - l'Entreprise Amérique - au début 2014 avec, dans l'esprit des investisseurs, deux interrogations majeures : l'impact du froid exceptionnel de l'hiver et celui du ralentissement de la croissance chinoise.

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La saison des résultats avait débuté sur fond de correction sévère pour Netflix et les valeurs biotechnologiques, aux valorisations devenues astronomiques, mais le redressement du marché la semaine dernière laisse espérer un retour au calme.

"On a retrouvé une tendance positive tout en restant encore à distance des plus hauts", relève Andre Bakhos, directeur général de Janlyn Capital à Bernardsville (New Jersey).

"Mais il suffirait de quelques publications inférieures aux attentes pour que le marché redevienne hésitant", prévient-il.

Les résultats des sociétés du S&P-500 sont maintenant prévus en hausse de 1,7% par rapport aux trois premiers mois de 2013, montrent les données de Thomson Reuters. C'est beaucoup moins qu'en début d'année, quand une progression de 6,5% était attendue, mais c'est en amélioration par rapport à la prévision très basse de +0,6% qui prévalait mercredi.

Malgré des déceptions notables en provenance d'IBM et Google, le marché a confirmé son rebond jeudi et le S&P-500 a gagné 2,7% sur l'ensemble de la semaine écourtée, rattrapant ainsi ses pertes de la semaine précédente.

Le marché était fermé vendredi pour le Vendredi Saint mais sera ouvert le lundi de Pâques.

Le S&P-500, avec ce plus fort gain hebdomadaire depuis juillet dernier, est revenu en territoire positif sur l'année (+0,9%) alors que le Dow Jones et le Nasdaq restent dans le rouge de respectivement 1,0% et 1,9%.

LE FACTEUR CHINOIS

Les résultats d'Apple, de Qualcomm et de Yum Brands intéresseront tout particulièrement les investisseurs qui s'inquiètent de la situation en Chine, où le rythme de croissance du premier trimestre a été le plus faible en 18 mois.

IBM a imputé en partie son chiffre d'affaires décevant au ralentissement de la deuxième économie mondiale et d'autres marchés émergents.

Qualcomm, le fabricant de puces, et le géant de la restauration rapide Yum Brands - maison mère de KFC - réalisent environ le moitié de leur chiffre d'affaires en Chine.

Apple, la première entreprise américaine par la capitalisation boursière, a quant à elle une exposition de 13% à la Chine, selon les données de Thomson Reuters.

Contrairement à Microsoft, Apple n'a pas bénéficié de la récente rotation en faveur de valeurs technologiques traditionnelles et son titre reste en baisse de 6,1% depuis le début de l'année.

Des résultats supérieurs aux attentes, comme le prévoit StarMine, pourraient permettre au fabricant de l'iPhone de prendre enfin le train de la hausse.

Un point d'interrogation subsiste en revanche pour Facebook, Netflix et aussi les biotechs Gilead Sciences, Biogen Idec et Illumina qui publient également leurs résultats cette semaine.

Après des bonds spectaculaires en 2013, la correction qui a frappé ces valeurs lors des dernières semaines a grandement contribué à la volatilité du marché et leurs résultats pourraient déclencher un nouvel accès de fièvre, à la hausse ou à la baisse, contagieux ou non.

L'indice Nasdaq du secteur biotech a perdu près de 19% depuis son plus haut en clôture du 25 février et l'indice Global X des réseaux sociaux est en recul de 18% par rapport à son pic du 6 mars.

La nervosité autour de ces titres a entraîné un mouvement de rotation en faveur de valeurs défensives qui avaient été délaissées l'an dernier. Parmi elles figurent des valeurs technologiques plus traditionnelles comme Microsoft, qui affiche la troisième meilleure performance du Dow Jones cette année avec un gain de 7%.

(Avec la contribution de Caroline Valetkevitch, Véronique Tison pour le service français)