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Wall Street finit irrégulière

par Noel Randewich

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a fini sans entrain jeudi, alourdie par une statistique économique inférieure aux attentes et quelques résultats de sociétés décevants, de Ford notamment, mais le Nasdaq a pu tirer son épingle du jeu grâce à une bonne performance des valeurs technologiques, Facebook en tête.

L'indice Dow Jones a cédé 15,82 points, soit 0,09%, à 18.456,35, tiré à la baisse par Boeing et les valeurs pétrolières.

Le Standard & Poor's-500, plus large, a gagné 3,48 points ou 0,16% à 2.170,06 et le Nasdaq Composite a avancé de 15,17 points (0,30%) à 5.154,98.

Cela fait dix séances que le marché reste confiné dans des marges étroites après le rally de la fin juin et du début juillet qui a permis au S&P d'enchaîner six records en 13 séances et d'atteindre un gain de 6% depuis le 1er janvier.

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Au lendemain d'un communiqué de la Réserve fédérale aux allures de non événement, les résultats de Ford inférieurs aux attentes et l'annonce d'une hausse plus forte que prévu des inscriptions au chômage la semaine dernière ont donné le ton de la séance.

"Quand on a un marché à sens unique comme cela a été le cas dernièrement, il faut bien consolider à un moment donné", commente David Donabedian, directeur des investissements chez Atlantic Trust Private Wealth Management.

"A cela il faut ajouter des résultats négatifs et aussi le pétrole qui revient nous inquiéter à mesure qu'il se rapproche des 40 dollars."

Le baril de brut léger américain a clôturé à 41,14 dollars jeudi sur le Nymex, en repli de près de 2% sur la séance et de quelque 15% depuis le début juillet.

ExxonMobil et Chevron ont cédé 0,83% et 0,46% respectivement, contribuant à la baisse du Dow Jones, mais la plus forte baisse de l'indice a été pour Boeing (-2,16%), qui envisage d'arrêter la production de son emblématique 747.

Ford, en baisse de 8,16%, a le plus contribué à la baisse du S&P. Le constructeur automobile a publié des résultats inférieurs aux attentes et estimé que le long redressement du secteur automobile américain touchait à sa fin.

General Motors a rétrogradé de 3,22% dans son sillage et Fiat Chrysler de 4,78%.

RECORD POUR FACEBOOK

Aux technologiques, Facebook a brillé au contraire en gagnant jusqu'à 4% en séance, record à la clé, en réaction à des résultats trimestriels une nouvelle fois meilleurs que prévu mais le titre a réduit son avance à 1,35% en clôture, à 125,00 dollars, sous l'effet de prises de bénéfice.

A son nouveau record de 128,33 dollars, le réseau social affichait une capitalisation boursière en hausse de 14 milliards de dollars à 367 milliards, soit la cinquième plus importante des Etats-Unis devant Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, qui vaut quelque 355 milliards.

Amazon, en hausse de 2,16% avant ses résultats publiés à la clôture, a également permis au Nasdaq de surnager, tout comme Apple qui, avec sa progression de 1,35%, a le plus contribué à la hausse du S&P.

Le spécialiste du "cloud" NetSuite, racheté par Oracle pour 9,3 milliards de dollars ou 109 dollars par action, s'est envolé de 18,39% à 108,41 dollars.

FireEye, spécialisé dans la cybersécurité, a de son côté bondi de 9,70% sur des rumeurs renouvelées d'OPA à l'approche de la publication de ses résultats le 4 août.

Après leurs publications à la clôture, Amazon s'adjugeait 3% et Alphabet, la maison mère de Google, plus de 6%, de bon augure pour la séance de vendredi qui sera aussi marquée par la publication de la première estimation de la croissance américaine au deuxième trimestre.

Les économistes attendent en moyenne une croissance annualisée de 2,6%, plus du double de celle de 1,1% annoncée pour le premier trimestre, mais le chiffre pourrait être plus proche de 1,8% selon le modèle de prévision de la Fed d'Atlanta.

Quelque 6,6 milliards de titres ont changé de mains sur les différentes plates-formes américaines, à comparer à une moyenne de 6,7 milliards sur les 20 dernières séances.

(avec Yashaswini Swamynathan à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)