Vinted, Vestiaire Collective… «Vendre des vêtements d’occasion, c’est chronophage » (Paradigme)
Capital : Paradigme se définit comme un site de seconde main «partenaire de belles marques de mode». Quel est votre positionnement par rapport à Vinted ou Vestiaire Collective ?
Vincent Huché-Deniset : Contrairement à eux, nous ne sommes pas un site de seconde main entre particuliers. Nous achetons des vêtements d’occasion à des femmes qui souhaitent vendre une partie de leur garde-robe, à condition qu’il s’agisse de marques de moyen et haut de gamme, tendance, comme Sézane, Bash, La fée maraboutée ou encore Petite mendigote. Nous revendons environ 150 marques et, parmi elles, une vingtaine ont lancé leur offre de seconde main avec Paradigme. Nos partenaires ne sont d’ailleurs pas seulement des marques mais aussi des enseignes multimarques comme Shoowroomprivé ou le BHV. Nous ne donnons pas dans la fast fashion, qui n’a pas un caractère durable. Ces vêtements, nous les revendons sur notre site, paradigme.fr, à des prix inférieurs de 70% en moyenne à ceux du neuf. En contrepartie de l’envoi de leurs vêtements, les vendeuses reçoivent des cartes cadeaux utilisables sur notre site ou chez nos partenaires.
Quel est le modèle économique de Paradigme ? Après deux ans d’existence, quels chiffre d'affaires et résultat réalisez-vous ?
Nous revendons les vêtements à un prix un peu plus élevé que celui auquel nous les achetons, ce qui nous permet de dégager une marge, malgré les coûts de vérification de l’authenticité des pièces, de logistique et de mise en valeur des produits sur notre (...)
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