Le vin, l’autre affaire de la famille Rothschild
L’hélicoptère est en approche, en provenance du château Clarke, propriété familiale depuis 1973. Ariane de Rothschild vient de passer rive gauche pour inaugurer une installation artistique dans le chai du château de Malengin, l’un de ses deux domaines près de Saint-Émilion. Sur un écran géant, Eve, l’une de ses quatre filles, étudiante à Londres, présente, tout sourire, la cuvée qui porte son prénom. La relève est assurée dans une famille qui continue d’investir dans le vin.
Implantation internationale
Une dernière acquisition, début octobre, au cœur de l’île du sud de la Nouvelle-Zélande complète une carte atypique de neuf vignobles aux quatre coins de la planète. Ces 500 hectares passent par l’Afrique du Sud, première implantation loin de la France. Les Rothschild s’y associent en 1997 avec la famille Rupert, à la tête du groupe de luxe Richemont ( Cartier, Van Cleef & Arpels, Dunhill, Jaeger-LeCoultre…). Avec Laurent Dassault, l’internationalisation se poursuit en Argentine.
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Dix ans plus tard, en 2009, c’est dans la Rioja que Benjamin de Rothschild va se lancer dans un projet de longue haleine, Macán, avec pour partenaire le propriétaire de Vega Sicilia, réputé meilleur vin d’Espagne. Enfin, il y a dix ans, Edmond de Rothschild Heritage s’implante en Nouvelle-Zélande dans la vallée de Marlborough. Le groupe a produit l’an dernier 3,5 millions de bouteilles.