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Valérie Pécresse en hausse dans les sondages: simple effet mécanique ou embellie durable?

Valérie Pécresse lors du
Valérie Pécresse lors du

Une progression qui fait sourire sur les bancs de la droite. Depuis sa victoire au congrès de la droite samedi dernier, Valérie Pécresse a gagné 11 points dans le dernier sondage Elabe pour BFMTV diffusé ce mardi. Elle y atteint les 20% d'intentions de vote au premier tour, derrière Emmanuel Macron, et le dépasse même de peu au second tour (52% contre 48%). Faut-il y voir le signe d'une possible victoire en 2022 ou plutôt une conséquence directe du congrès LR? Éléments de réponse.

Si le phénomène peut surprendre alors que la candidate stagnait à 10% dans les sondages depuis des semaines, il se justifie, estime Jérôme Sainte-Marie, le président de l'institut Pollingvox.

Se faire connaître

"Peu de gens la connaissaient avant la primaire. Sa victoire au congrès LR lui a donné une vraie notoriété en à peine quelques jours. Forcément, ça la stimule dans les sondages", estime ainsi le politologue pour BFMTV.com.

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Valérie Pécresse est également la seule candidate surprise d'une campagne dont on connaissait déjà depuis quelques semaines les principaux concurrents, à l'instar de Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Marine Le Pen et même Éric Zemmour, dont la candidature ne faisait que peu de doutes. Quant à Emmanuel Macron, s'il compte bien se déclarer le plus tardivement possible, il devrait lui aussi être sur les rangs du premier tour.

Outsider

"La désignation de Valérie Pécresse a libéré le peuple de droite. Il y avait une interrogation sur l'impact de la primaire, avec un corps électoral fortement réduit par rapport à celui de 2016, mais l'effet est là", fait remarquer Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop, dans les colonnes du Figaro.

La présidente de la Région Île-de-France n'est cependant pas la seule à avoir bénéficié de cet effet d'accélérateur dans les sondages après une compétition au sein de son parti.

Benoît Hamon, après sa victoire à la primaire de gauche, devient le troisième homme dans les sondages. Après avoir gagné la désignation de la droite, François Fillon passe, lui, en tête des intentions de vote au premier tour. Même phénomène pour Ségolène Royal.

"Toutes ces personnalités ont été des outsiders. C'est parce qu'elles ont fait une bonne campagne qu'elles ont produit la surprise en remportant la compétition dans leur propre camp", juge Mathieu Gallard, directeur de recherche pour Ipsos auprès de BFMTV.com.

Ne pas préjuger de la suite

"Finalement, on voit aussi que des candidats qui ne sont pas passés par la case primaire ont du mal à décoller, comme Anne Hidalgo. Elle a tout fait pour éviter un débat en interne et se retrouve finalement à 5% dans les sondages", estime encore le sondeur.

Cette performance sondagière pour celle qui stagnait à 10% dans les sondages avant sa désignation à la primaire interne LR ne présage cependant en rien des mois à venir.

Benoît Hamon n'a récolté que 6.5% des voix au premier tour en 2017. François Fillon, lui, n'est pas parvenu à passer la marche du second tour.

"Il faut être prudent avec ces chiffres. On est encore à plus de 4 mois de la présidentielle et les jeux ne sont pas du tout faits", conclut Jérôme Sainte-Marie.

Article original publié sur BFMTV.com