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Ursula von der Leyen, António Costa… Bruxelles veut sécuriser ses top jobs au centre

Geert Vanden Wijngaert/AP/Sipa

Le 27 juin, PPE, sociaux-démocrates et libéraux se sont mis d’accord sur un quatuor à la tête de l’Union européenne pour les cinq ans à venir. Mais le casting ne tient pas compte de la droitisation de la nouvelle assemblée.

Il y a eu beaucoup de discussions de marchands de tapis en coulisses. Avant et après les élections européennes. Finalement, les trois partis pro­européens arrivés en tête du scrutin – la droite classique, dite PPE (parti populaire européen), les sociaux-démocrates (S&D) et les libéraux (dont les macronistes de Renew) – ont fait alliance et se sont mis d’accord sur le casting qu’ils souhaitent pour occuper les postes clés pour les cinq prochaines années, que la bulle bruxelloise appelle les top jobs.

Le 27 juin, le Conseil européen de Bruxelles, qui rassemble les 27 chefs d’Etat et de gouvernement, a entériné le choix d’un quatuor : l’Alleman­de Ursula von der Leyen (PPE) pour la présidence de la Commission, la Maltaise Roberta Metsola (PPE) pour la présidence du Parlement de Strasbourg, le Portugais António Costa (S&D) pour celle du Conseil, et l’Estonienne Kaja Kallas (Renew) comme cheffe de la diplomatie. Politologue au collège européen de Bruges, Thierry Chopin commente : « Les top jobs requièrent de respecter un équilibre à la fois géographique, de genre et politique, qui tienne compte des forces au Conseil européen et au Parlement nouvellement élu. » Pour que ces nominations soient définitives, il faudra que les eurodéputés approuvent les candidatures à la majorité.

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Première désignée, Ursula von der Leyen devrait rempiler au poste le plus important de Bruxelles : la direction de l’exécutif européen. Candidate à sa succession et tête de liste du PPE, elle a l’expérience d’un mandat marqué par de lourds défis : Covid, guerre en Ukraine, crise de l’énergie, conflit au Moyen-Orient. Elle devra définir ses priorités sur une feuille de route, dite « agenda stratégique », qui mette l’accent sur la compétitivité de l’industrie, la défense et la transition écologique. Elle aura également la tâche de constituer sa nouvelle équipe de commissaires : chaque pays mem­bre lui enverra un titulaire à qui el[...]

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