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Un village bientôt englouti par les flots

Un village bientôt englouti par les flots

Une petite bourgade d'Alaska voit inexorablement l'eau monter. Par trois fois, l'île où elle est construite a surmonté les eaux, mais ses jours sont sans doute comptés...

Kivalina, en Alaska, réchappera-t-elle une quatrième fois aux eaux glaciales de l'Arctique ? Comme s'en fait écho Le Figaro, le réchauffement climatique n'est pas qu'un danger virtuel pour ce petit village dont la presse américaine s'émeut, à 130 kilomètres du cercle arctique, à l'extrémité d'une langue de terre. Le climat et ses aléas ont été justement évoqués François Hollande, lors de son « appel de Manille », en compagnie de Marion Cotillard, à quelques mois de la Conférence mondiale sur le climat qui se tiendra à Paris.

Dans le cas de Kivalina, si rien n'est fait, dans les 10 années à venir, la bourgade de 400 habitants est en effet condamnée à être engloutie sous les eaux, pour cause de la fonte de la banquise. Naguère protectrice des vagues, celle-ci ne se forme en effet « que durant trois mois, ce qui laisse le village dans une situation de vulnérabilité face aux caprices de l’océan », selon le quotidien. Jusqu'à présent ses habitants sont venus à bout de l'océan, via une barrière artificielle de rochers. Mais leurs efforts sont sans cesse mis à mal par l'érosion du sol.

La solution, déplacer le village

Les responsables américains se sont saisis du dossier, et y voient le moyen d'alerter sur les dangers liés au réchauffement climatique. Et la solution qui s'impose, dorénavant, est de déménager pierre par pierre le hameau. Comme l'avait fait l'an dernier le village fidjien Vunidogoloa, lui aussi grignoté par le Pacifique dans le sud.

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Le hic : il en coûtera plus de 100 millions de dollars pour déplacer Kivalina. « Deux fois plus que le montant proposé par l’administration Obama pour aider la totalité des villages d’Alaska qui connaissent un problème similaire », rapporte Le Figaro. Le hameau pourrait donc bien devenir la première victime bien réelle d'un climat de (...) Lire la suite sur LaVieImmo

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