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Télétravail : près d'un salarié sur deux serait espionné par son employeur

Télétravail : un salarié sur deux serait espionné par son employeur (Getty Images/iStockphoto)

Selon une étude, les employeurs épient près de la moitié de leurs salariés en télétravail pour s’assurer de leur productivité.

Télétravailleurs, vous êtes peut-être fliqués à votre insu. Alors que le travail à distance s’est considérablement développé cette année en raison de la pandémie de Covid-19, de nombreux patrons en profiteraient pour surveiller la productivité de leurs collaborateurs. C’est en tout ce qui ressort d’une étude réalisée par GetApp.

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Celle-ci révèle un chiffre pour le moins troublant : 45% des salariés seraient "télésurveillés" par leur entreprise. De manière plutôt évidente, 59% des personnes interrogées affirment qu’elles “souhaiteraient ne plus êtres surveillées”, si cela leur était proposé.

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VIDÉO - Le télétravail en forme longue durée en entreprise

L’entreprise dans son droit à condition de prévenir

Parfois, le salarié donne son accord. Près d’un sur d’eux ne voit pas d’inconvénient à voir “son activité sur l’ordinateur” épiée, 41 % l’acceptent et y voient même des avantages. Les motivations évoquées ? “La sécurité (à travers la vidéosurveillance), une confiance mutuelle grâce aux preuves tangibles que le travail est réalisé (et par là-même jouer en faveur du télétravail), une motivation pour fournir des résultats ou les dépasser et la prise en compte des heures supplémentaires”, dit l’étude.

Rappelons qu’une entreprise est tout à fait en droit de surveiller le travail d’un salarié à condition de l’en informer. “Aucune information concernant personnellement un salarié ne peut être collectée par un dispositif qui n'a pas été porté préalablement à sa connaissance”, détaille le Code du Travail.

La ministre rappelle à l’ordre les entreprises

Neuf mois après le début de la crise sanitaire et le boom du télétravail, les entreprises sont toujours aussi réticentes à le proposer à 100% pendant le confinement, lorsque cela est possible. Cette défiance a obligé la ministre du Travail Élisabeth Borne à rappeler à l’ordre les patrons trop pressés de voir leurs salariés revenir au bureau en pleine deuxième vague.

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"Le télétravail n'est pas facultatif. C'est obligatoire. La loi donne à l'employeur une obligation de protection de la sécurité et de la santé des salariés. Si 100% de vos tâches peuvent être faits à distance, vous devez être en télétravail", a-t-elle martelé lors du Grand Jury RTL, LCI, Le Figaro dimanche 1er novembre.

Un chiffre pourrait bien rassurer les employeurs qui douteraient encore : en télétravail, les salariés travailleraient en moyenne 48 minutes de plus par jour qu’au bureau.

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