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Taux d’intérêt : “le krach sur les obligations d’Etat est le plus grave depuis 1994”

En dépit d’une intervention en urgence de la Banque centrale européenne (BCE), la réalité est sans appel : de nombreux pays de la zone euro sont en train de vivre leur plus grave krach sur les obligations depuis 1994. A commencer par la France. En effet, de janvier 2021 à juin 2022, le taux d’intérêt des obligations de l’Etat français à dix ans est passé de -0,4 % à 2,4%, soit 2,8 points d’augmentation. Pour retrouver une tension identique en si peu de temps, il faut remonter au krach obligataire de 1994, qui s’était notamment traduit par une hausse de ce même taux d’intérêt de 5,6% à 8,4%. Les tensions ont été encore plus fortes en Italie, où le taux d’intérêt à dix ans des obligations d’Etat est passé de 0,5% en janvier 2021 à 4,2% les 14 et 15 juin 2022. En Grèce, et sur cette même période, celui-ci s’est tendu de 0,6% à 4,7%.

Face à ces dérapages, la BCE est alors intervenue pour annoncer qu’elle soutiendrait les Etats en difficulté en achetant de leurs dettes pour éviter une trop forte augmentation de leurs taux d’intérêt obligataires. Mais cette annonce a eu l’effet d’un coup d’épée dans l’eau. En effet, les taux d’intérêt des pays du Sud de la Zone Euro ont certes baissé, mais sont restés très élevés : 3,8% en Italie et 4,3% en Grèce. Tout ça pour ça !

Ce nouveau couac en provenance de la BCE s’explique par trois raisons principales. Primo, la BCE n’est malheureusement plus crédible. Elle s’est effectivement enferrée dans le déni de réalité inflationniste et a continué sa (...)

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