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A la tête du théâtre parisien, Jean Bouquin s'est confiné au Déjazet

Corps massif de bon vivant, tignasse blanche en bataille, écharpe bohème, il a un petit air d’original assumé, de Michel Simon. Mais ce sont d’autres fantômes qui nous assaillent quand on pénètre dans Déjazet, à deux pas de la place de la République à Paris. À commencer par ceux d’Arletty et de Pierre Brasseur, qui y tournèrent Les Enfants du paradis en 1942. Ce vieux théâtre, l’un des plus anciens de la capitale, est le seul rescapé de ce qui fut le "boulevard du crime" rasé par le baron Haussmann. Il devait être transformé en supermarché lorsque Jean Bouquin, fils d’une blanchisseuse illettrée devenu le couturier des stars des années 1960 à Saint-Tropez, décida de le racheter en 1976 et de le remettre en état, dans son jus : vieux fauteuils rouges pas très confortables, fresques bariolées... et une porte secrète qui mène à son appartement privé, caché dans les murs.

À 85 ans, Bouquin reste le gardien de ce temple au charme suranné. En ce mois de confinement, il nous y souhaite la bienvenue pieds nus, ravi de tromper sa solitude de directeur de théâtre empêché depuis un an. "Avant la pandémie, rappelle-t-il, nous avons eu les manifs, les Gilets jaunes, et les CRS qui nous embêtaient plus encore!"

Il a été touché par le Covid en mars

En mars, quand tout s’arrête pour de bon, le vieil homme est touché par le Covid. Après s’être requinqué en Charente, il retrouve sa bonne forme et son théâtre à la fin de l’été. Il s’y confine dep...


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