Télétravail : attention aux inégalités !
Il y a un an et demi, les 15 salariés d’Under Control, à Toulouse, reprennent leur entreprise, la transforment en coopérative de production et désignent leur nouveau dirigeant, primus inter pares, Laurent Simon. Sa première décision ? Ouvrir les vannes sur le télétravail. “L’ancien patron y était farouchement opposé. Il disait que tout le monde allait glander chez soi ! raconte Laurent Simon. J’ai laissé le choix à chacun de s’organiser comme il voulait, de venir au bureau ou de travailler à distance, à son propre rythme. Le deal, c’était qu’un an plus tard on remette tout sur la table pour définir un cadre à partir de cette expérience.”
Nous y sommes : quel bilan tire la petite Scop de son passage au télétravail ? Et quelles sont les leçons à retenir d’une expérience où l’on est passé d’un seul coup de “zéro télétravail” à fays ce que vouldras”, la devise du géant Gargantua, de François Rabelais ? “Une fois qu’on a mis en place les bons outils, ordinateurs portables et téléphones, ça a fonctionné tout de suite, indique Laurent Simon. Mais on a aussi vu apparaître immédiatement les deux extrêmes, entre les réfractaires et les enthousiastes. Les premiers totalement opposés au travail à distance et les autres qu’il fallait presque forcer à revenir au bureau si on voulait les voir !”
Côté productivité, les sombres prédictions de l’ancien dirigeant ne se sont pas réalisées. Mais Laurent Simon tire de cette année ‘'expérimentation un bilan autrement plus subtil : “Il faut comprendre (...)
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